Le Mali, à l’instar de la communauté internationale, a célébré, hier mercredi 26 juin, la Journée internationale de lutte contre la drogue. Placé sous Ie thème national «Lutte contre Ie trafic illicite de drogues : Quel rôle pour la société civile?», l’évènement a été commémoré par une grande marche à laquelle ont pris part une foule nombreuse et deux représentants de l’Assemblée nationale à la demande de l’Association des jeunes pour la lutte contre le terrorisme, la drogue et le trafic des personnes en Afrique de l’Ouest (AJLT-DAO) et des structures chargées de la répression du phénomène. Il s’agit des honorables Amadou Thiam et Fatoumata Simpara, respectivement 2ème vice-président et membre de la Commission travail, emploi, jeunesse et promotion féminine de la représentation nationale. Partis du ministère des Sports, les marcheurs ont scandé, tout au long de leur trajet, des slogans comme : «la drogue, Abas ; la lutte contre l’usage et le trafic illicite de drogues, c’est possible».
Ladite marche a été sanctionnée par la remise au Secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la sécurité d’une déclaration. Dans un mémorandum lu par Mamadou Yattassaye, président de l’AJLT-DAO, les initiateurs de la marche ont invité le Gouvernement à doter les structures chargées de lutter contre la drogue, en l’occurrence l’Office Central des Stupéfiants et les organisations de la société civile de moyens conséquents pour bien accomplir leurs missions et à créer un Centre Spécial de traitement et de prise en charge des toxicodépendants. Ils ont, par ailleurs, salué cette journée du 26 juin, dédiée à l’information et lasensibilisation sur l’usage et le trafic illicite des drogues. Avant d’inviter les autorités à plus d’engagement et de vigilance dans la lutte contrela drogue.
En recevant ce mémorandum, le Secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la sécurité, Ibrahima Hama Traoré, a témoigné toute la solidarité du Gouvernement dans le combat que les jeunes mènent.
Pour sa part, le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale, Amadou Thiam, a mis l’accent sur la sensibilisation, avant de saluer l’initiative des jeunes. «Vu l’ampleur des dégâts causés par les stupéfiants, je pense qu’il faut mettre l’accent sur la sensibilisation. La répression seule ne suffit pas» a-t-il conclu.
Yaya Samaké
