Journée internationale des familles :Le retour aux valeurs traditionnelles souhaité

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Dans le cadre de la Commémoration du 15 mai, journée internationale des familles, le ministère de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille a organisé une conférence-débats en bambana. Elle a été animée par Ben Chérif DIABATE, président du RECOTRADE et a porté sur le thème « faire face à la pauvreté et l’exclusion sociale ». C’était le lundi 16 mai 2011 au CICB en présence de madame le ministre, le coordinateur des chefs de quartier Bamoussa TOURE et les chefs de quartiers du district.

Le conférencier a commencé par rappeler que depuis très longtemps, notre pays a été sociable car dans notre société tout le village partait cultiver dans le champ d’une personne qui n’avait pas de bras valides ; les orphelins étaient confiés à des personnes de bonne volonté. Ces personnes recevaient aussi beaucoup d’aide de la population. Il a aussi rappelé que dans la charte de KOUROUKAN FOUGA, il existe une partie qui parle de l’organisation sociale. Tous ceux-ci pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion. La pauvreté commence dans la famille selon Ben Cherif. En jetant un regard rétrospectif, on se rend compte que les uns et les autres mettaient leurs gains ensemble pour gérer les problèmes familiaux. La propriété privée n’existait pas, les déficits des uns étaient comblés par les avantages des autres. Le père ou l’aîné avait pour tâche la gestion et les prises de décisions.

Sources du problème

Aux dires du traditionnaliste, la nouvelle génération a tendance de laisser notre dignité et coutumes au profit de la civilisation européenne. Aujourd’hui, on observe le contraire du précédent. Les hommes n’écoutent que leurs femmes parmi lesquelles il y a de bonnes et mauvaises conseillères. Les déficits des uns ne sont plus comblés par les avantages des autres dans une même famille. Dans la plupart des cas, le plus riche de la maison est dirigé par sa femme vers la construction de sa propre maison ailleurs et lorsqu’il sort, aucun membre de sa famille ne profite plus de ses gains. En réalité, c’est sa femme qui lui dit « Il faut que tu prépares l’avenir de tes enfants ». Cet avenir a beaucoup réduit notre sensibilité d’aide, de pitié et de bon sens.

Rôle du gouvernement

Pour Ben Chérif DIABATE, le gouvernement malien a la bonne volonté. Pour corroborer ses propos, il a cité entre autres : la création du ministère du développement social de la solidarité et des personnes âgés, la commémoration du mois de la solidarité et de lutte contre l’exclusion, la gratuité des antis rétroviraux pour les malades du SIDA, la prise en charge médicale des malades de la fistule et des indigents ainsi que les enfant de zéros à cinq ans atteinte du paludismes. En dépit de ces efforts, le président du RECOTRADE trouve qu’il faut une cohésion entre l’Etat, les traditionalistes et les religieux pour des dialogues de résolutions des problèmes de notre société.

O.K

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