Connue pendant des décennies comme la «Journée internationale de la femme» ou la «Journée internationale des droits des femmes», la date du 8 mars est maintenant désignée par plusieurs organisations sous l’appellation «Journée internationale des droits des femmes».
Loin de constituer un événement commercial dénaturé, la Journée internationale des droits des femmes est une date charnière du calendrier féministe, dont l’objectif est de dénoncer les discriminations, les inégalités et les violences vécues par les femmes..
Cette journée spéciale puise ses racines dans diverses manifestations de femmes, dont les luttes ouvrières pour le suffrage universel féminin, en Amérique du Nord et en Europe au tout début du 20e siècle. À cette époque, le monde industrialisé connaît de grands changements, notamment sur les plans de la croissance démographique et des idéologies radicales. Des faits historiques. La «véritable» origine du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, serait principalement marquée par des faits historiques tel que le 8 mars 1857, 129 ouvrières d’une usine de textile sont assassinées par leur patron. Elles faisaient grève pour obtenir un meilleur salaire et raccourcir les heures de travail. C’est en 1910 que cette journée a été créée en leur mémoire.
Hélas au Mali, le 8 mars est devenu une journée du port du pagne 8 mars avec des photos postées par-ci par-là par la plupart des femmes maliennes. Et souvent certaines d’entre elles agacent leurs époux pour qu’ils les achètent ces pagnes 8 mars.
C’est pourquoi nous disons, il faudra refonder la mentalité de la femme malienne pas pour plaisanter par rapport à la commémoration de la journée International de la Femme. Mais il faudra l’incarner dans sa mentalité qu’il s’agit d’un moment propice à la réflexion et à la recherche de solutions visant à améliorer la condition de chacune des femmes maliennes, tout en soulignant le chemin parcouru non pas d’aller sur le boulevard de l’indépendance danser et chanter.
Comme l’expliquera le Ministre de la Refondation Ibrahim Ikassa Maïga dans une interview au quotidien national par rapport au thème national retenu pour 2022 « Quel sera leur rôle dans la refondation de l’État ? » Dans ses propos, la femme représente plus de 50% de la population malienne… Ainsi, les conditions optimales doivent être créées pour renforcer la promotion du genre…Et bien c’est la Femme, pilier central de la cellule familiale. Pour toutes ses raisons, il faudra désormais que le gouvernement célèbre cette journée avec des conférences-débats ou une journée de réflexion sur le parcours des amazones des temps modernes qui se sont dévouées pour l’émancipation de la femme malienne tel que Awa Keita, Fatoumata Sire Diakité…. Et non pas aller au palais de la culture ou au boulevard de l’indépendance chanté, dansé après retourné à la maison. Et pour que cette journée puisse impacter la femme malienne.
Bokoum Abdoul Momini/maliweb.net
Il faut réellement une refondation des femmes maliennes aux affaires, nous n’avons pas besoin de femmes qui prennent l’argent de leurs enfants militaires en les poussant à mains nues devant l’ennemi et c’est comme çà que plusieurs de nos jeunes soldats sont morts dans les théâtres d’opérations et d’autres sont encore d’être tués aujourd’hui sans équipements performants, c’est dommage. Les femmes doivent rapidement prendre conscience de ça et s’ajuster en fonction car chaque militaire qui tombe sans équipements performants est victime d’une prédatrice de nos deniers publics.
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