Journée internationale des droits de femmes : La CNDH engage le débat

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Dans le cadre de la commémoration de la journée internationale des droits des femmes, la commission en charge du genre de la CNDH (Commission Nationale des Droits de l’Homme), a aminé une conférence de presse  le jeudi 14 mars 2024 au siège de la CNDH. L’objectif  était de rappeler le sens de cette commémoration, de dresser le bilan des acquis en matière des droits de la femme au Mali.

Dans son intervention, la conférencière du jour Mme Djingarey Ibrahim Maïga, chargée de mission au ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, a tenu à rappeler que la journée du 8 mars vise surtout à célébrer les victoires des femmes en termes d’acquis de ses droits, de commémorer les pionnières, mais surtout de déterminer  les défis en vue  de toujours  améliorer la situation des femmes.  

 

« Au lieu  d’une célébration folklorique ça doit nous rassembler autour des droits des femmes et si ça nous rassemble autour des droits des femmes nous allons voir quels sont les droits que nous avons pu  acquérir,  quels sont ceux qui restent, quelles sont les stratégies que nous allons mettre en place pour arriver et  quelles sont les perspectives », a-t-elle déclaré à l’occasion.

 

Au plan national, le Mali a célébré l’édition 2024 de la journée internationale des femmes sous le thème « La représentativité des femmes dans les instances de prise de décisions nominatives et publiques ». Et pour Mme Maïga, c’est le lieu de s’appesantir sur la loi 052 portant promotion du genre au niveau des postes électifs et nominatifs au Mali.  A ses dires, il est important d’édifier les gens sur le contenu de cette loi qu’on pense être une loi faite pour promouvoir uniquement la femme.

 

Poursuivant, la conférence indique que cette loi ne suffit pas en elle seule pour garantir la promotion des femmes car selon elle,  il existe des barrières taciturnes  qui entravent la pleine promotion des femmes.

 

Parlant du thème national, Mme Djingarey I. Maïga déclare  «  Cette année nous avons pris la représentativité à travers la loi 0 52 nous avons la représentation maintenant nous pensons à la représentativité. Pourquoi, parce que c’est vrai  qu’il y a 28%  de femmes dans les instances et  dans la fonction publique mais si on  regarde ça aussi on va voir que dans la haute sphère administrative,  17% des femmes proviennent des décrets, 20%  des arrêtés un peu plus de 21% qui viennent des décisions et nous allons voir que même  dans les sphères de hautes fonctions, dans les directions les femmes représentent ou dans le commandement représentent 16,4% répartie comme ci :   5% de préfets,  4,41% de sous-préfet 13%, 13,9% au niveau des Affaires étrangères , 11,1% et au niveau des ambassadeurs, ;  9,5% chefs d’État cabinet et 22%  de femmes sont des conseillères technique ».

 

Selon elle, les réflexions doivent être poussées  en terme de représentativité afin de  permettre la réalisation des droits des femmes au Mali mais aussi la réalisation des droits des groupes vulnérables

 

«  On a un nombre bien vrai que ces nombres-là sont peut-être un  peu signifiants par rapport au pourcentage parce que quand on dit par exemple en tant que conseillère et technique 22% ça veut dire que sur chaque stand il y a 22 femmes maintenant . Parmi ces 22 femmes là nous voulons avoir des femmes qui soient capables d’apporter les changements positifs, soit capable de penser à une amélioration, à une appropriation ou simplement  à la réalisation des droits des femmes dans les positions qu’elles occupent », a-t-elle expliqué. 

Khadydiatou SANOGO/maliweb.net

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