Dans le cadre de ses activités commémoratives de la journée internationale de la langue maternelle, l’école CIAWARA de Kati, à travers l’institut pour l’Education populaire (IEP), a ouvert ses portes aux hommes de médias. Par ailleurs, quelques notabilités de Kati et une délégation envoyée par le ministère de l’éducation, de l’alphabétisation et de la promotion des langues Nationales ont pris part à la rencontre.
La cérémonie de cette journée porte-ouverte s’est déroulée en deux étapes : dès leur arrivée, les hommes de médias ont été accueillis dans une salle de classe de 1ère année. Environ une vingtaine d’élèves y étaient présents et bénéficiaient de cours en dialecte bambara. Et la notion du jour portait sur la lettre « g », son nom et appellation en langue Bambara.
La maîtresse Mme Assetou Tambadou, a donné des exemples de mots en prenant des mots dans lesquels la lettre « g » est employé en langue bambara, le contexte de son utilisation. Le cours prit fin avec la lecture de la page du jour par les élèves à la satisfaction générale.
La deuxième partie de la rencontre était consacrée à une conférence presse. Elle avait pour objectif de faire l’historique de l’école CIAWARA qui est sous l’égide de l’institut pour l’Education populaire (IEP). L’IEP, par contre, n’est pas un établissement scolaire, mais une ONG créée en 1993 par un groupe de pédagogues et d’éducateurs.
C’est à la faveur de cette conférence de presse que l’IEP, par la voix de son directeur Adjoint a annoncé avoir offert au ministère de l’éducation 10. 000 exemplaires d’un livret écrit en langue bamabara. Confectionné et produit par l’IEP, ce livret s’intitule «Gafe 1 » et est conçu pour les débutants en langue bambara.
Après avoir symboliquement reçu les premiers livrets, le représentant du ministère de l’éducation, en la personne de M. Mamadou Sangaré a remercié l’IEP pour son geste et son combat pour la promotion des langues nationales.
Toute fois le représentant du ministère a précisé que l’objectif visé par son département est de faire une prise de conscience du potentiel qui constitue les langues maternelles pour notre développement tant sur le plan scolaire que sur le plan socio-culturel. D’où le thème retenu cette année par l’IEP : « apprendre dans sa langue maternelle pour apprendre à s’émanciper ! »
Djibi