Comme à l’accoutumée, chaque année notre pays prend activement part aux festivités du 20 mars, Journée internationale de la francophonie. Pour l’édition 2019, il compte organiser une série d’activités, pendant une semaine. Une cérémonie annonçant le lancement de ladite semaine, a eu lieu hier, dans l’une des salles de conférence de la Bibliothèque nationale. C’était autour du thème : « Faisons de nos différences, une richesse ».
Organisée par la Commission nationale des cultures africaines et de la francophonie (CNCAF), une cellule rattachée à la présidence de la République, cette journée a mobilisé autour du secrétaire général de ladite instance, Moustapha Ben Barka, l’ambassadeur de France au Mali, le correspondant national de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Souleymane Koné et le représentant du maire de la commune IV du district de Bamako. La journée a mobilisé plusieurs élèves et étudiants et des artistes bien connus de la place, pour agrémenter la cérémonie.
Après le mot de bienvenue du représentant du maire de la commune qui a abrité l’évènement, l’honneur est revenu au correspondant national de l’OIF, d’intervenir pour placer ladite journée dans son contexte. Selon Souleymane Koné, cette journée est célébrée pour encore justifier la place et le rôle de la langue française, en tant non seulement qu’un moyen de moyen de communication, mais aussi et surtout un vecteur de développement des populations l’ayant en partage.
Et Souleymane Koné d’ajouter que son organisation se veut un espace, voire un creuset pour agir ensemble. Elle a pour missions de : promouvoir la langue française et les diversités culturelles et linguistiques ; de contribuer à la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme ; d’appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche.
Toujours aux dires du correspondant national de la francophonie, la célébration de cette journée témoigne l’attachement de notre pays à la langue française. Puisque jusqu’aujourd’hui, elle est la langue utilisée au sein de notre administration. C’est-à-dire, c’est à partir d’elle que nos populations sont administrées.
De son côté, l’ambassadeur de France au Mali, s’est beaucoup réjoui de la détermination de notre pays à promouvoir la langue française. Pour lui, le français dépasse aujourd’hui les seules frontières du pays, auquel on attribue la paternité. Il est considéré comme une langue, avec une grande capacité de communion à travers le monde entier. Concernant la célébration de ladite journée, il a encore donné l’assurance que son pays accompagnera la Commission locale dans l’organisation des festivités.
Le secrétaire général de la présidence de la République a beaucoup apprécié l’organisation de la présente journée. Il trouve que la Commission nationale de la francophonie ne s’est pas trompée de cible, qu’est la jeunesse. Donc, « le choix porté sur la jeunesse pour prendre part aux festivités est le meilleur qui puisse se faire » a-t-il avancé.
Diakalia M Dembélé