La Coalition malienne pour les droits de l’enfant (Comade) était face à la presse samedi 14 octobre, à la Cité des enfants, pour partager les attentes du Projet de renforcement des capacités de la société civile pour les droits de l’enfant (Proscide).
Dans le prolongement des actions de célébration de la journée du 11 octobre de l’édition 2023, placée sous le thème “Pour la refondation du Mali : les filles comptent”, la Coalition malienne pour les Droits de l’enfant (Comade), après concertations suivant les activités du Projet de renforcement de la société civile pour les droits de l’enfant (Proscide), a organisé la présente conférence de presse pour éclairer les médias sur les ambitions du projet.
Le but est d’informer les professionnels des médias sur les attentes du projet Proscide, relatif à la protection de la fille et l’enfant, partager des informations de la fille au Mali, solliciter auprès des professionnels à travers les canaux, les informations et les sensibilisations sur les pratiques néfastes des MGF, VBG à l’endroit des filles.
“Nous comptons à la presse pour la vulgarisation des messages. Qui dit refondation parle des filles, qui dit développement parle des filles et sans la protection de ces filles et en violent les droits de ces filles on ne peut pas parler de la refondation, on ne peut pas parler de leur contribution par rapport à la situation du pays”, explique Mme Kondo Alima Coulibaly, vice-présidente de la Comade.
Selon la déclaration de la Comade, au plan juridique, le Mali est plus fort que jamais mobilisé pour la promotion et la défense des droits de la fille. Avec une population estimée à plus 22 millions 395 mille 485 habitants dont 1 Malien sur 2 aurait moins de 18 ans, cela dénote que 5 millions 598 mille 871 sont des filles.
Ladite déclaration a été lue par la Coordinatrice sociale de Sanu Social, Mme Sow Gouagna Traoré. A l’entendre, les filles constitueraient plus ou moins un quart de la population totale du pays.
Elle déplore que malgré ce constat numérique, le contexte relatif au respect des droits des filles connait des insuffisances. Nous reconnaissons malheureusement des cas que sont : De nombreuses filles ne jouissent pas de leurs droits à : l’éducation ou la formation, la santé.
La même déclaration ajoutera que beaucoup de filles sont scolarisés et accompagnées par des mesures visant à leur future autonomisation dans les communautés.
Des mesures prises par le gouvernement pour la protection des victimes de l’esclavage par ascendance et aussi de violences basées sur le genre notamment le mariage d’enfant, les maladies chroniques, les mutilations génitales et bien d’autres.
A ce titre, la Comade salue le gouvernement et les partenaires du Mali qui ont contribué à changer la vie des filles en situation difficile. Pour promouvoir et défendre leurs valeurs, les responsables de la Coalition, estiment que dans l’intérêt du Mali, les orientations du 11 octobre doivent considérer les avancées et les insuffisances en matière de droits de la fille.
La Coalition se doit de recommander auprès du gouvernement, des collectivités et de tous les autres acteurs, tous engagés pour la protection des filles de se mobiliser davantage afin de permettre une projection encore plus sûre au profit des enfants et de la fille en particulier.
Les responsables se disent convaincus que tout comportement à adopter dans la refondation du Mali passerait obligatoirement par l’éducation réussie de la fille. C’est pourquoi, ils sollicitent sa protection contre toutes les formes d’abus à son égard.
Etaient présents à cette conférence de presse, Moussa Famanta et Diarrah Diop, tous deux membres de la Comade.
Ibrahima Ndiaye