Le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Wadidiè Founè Coulibaly a présidé le lundi 11 octobre 2021 au Centre international de conférence de Bamako (CICB) la cérémonie commémorative de la journée internationale de la fille sous le thème national « Protection des filles en période de COVID-19 ».
Le thème international de la Journée est : « Génération numérique. Notre génération ». C’était en présence du président du parlement des Enfants du Mali, Nouhoum Chérif Haidara et du représentant adjoint de l’UNICEF au Mali, Dr Amah Klutse. Au Mali, 53% des filles de moins de 18 ans ont été mariées, selon EDSM-VI.
La Journée du 11 octobre a été instituée par l’Assemblée générale des Nations unies dans sa résolution N°66/170 du 19 décembre 2011, afin de reconnaître les droits des filles et les obstacles particuliers auxquels elles se heurtent de par le monde. Au Mali, selon EDSM-VI, 53% des filles de moins de 18 ans et 18% des moins de 15 ans ont été mariées ; 73% des filles âgées de 0 à 14 ans ont été excisées. Le contexte de la Covid-19 est marqué par des pressions économiques et sociales, des restrictions de mouvements, des difficultés de disponibilité et d’accès aux services sociaux de base. La situation sécuritaire et sanitaire de notre pays a impacté, voire limité les efforts de développement du capital humain, augmentant ainsi les défis de protection des enfants. Selon une Enquête rapide sur les effets de la Covid-19 au Mali en 2020, « des stratégies d’adaptation plus radicales ont été mises en place : 7% des chefs de ménage ont envoyé des enfants vivre ailleurs, 5% ont marié des filles du ménage et 10% ont envoyé leurs enfants travailler ou mendier ».
Le président du parlement des Enfants du Mali, Nouhoum Chérif Haidara a interpelé les autorités sur les violations des droits des filles. « Il faut agir et vite pour réduire les taux macabres de violation des droits des filles afin de donner la chance à la jeune fille de profiter de leur enfance et de leur vie de femme », martelé-t-il.
Le représentant adjoint de l’UNICEF au Mali, Dr Amah Klutse a indiqué que la participation inclusive et responsable des adolescentes dans l’élimination des inégalités entre filles et garçons en période de COVID- 19, reste tributaire de la promotion des droits. « A travers OXYJEUNES, I’UNICEF donne l’opportunité aux adolescentes d’apprendre à communiquer à travers les médias de manière inclusive sur des sujets d’inégalités sociales, et partant participer à la sensibilisation de leurs pairs sur leurs préoccupations. Le projet Enfant et Media offre également le cadre aux adolescentes journalistes et communicatrices en herbes de s’exprimer sur les inégalités filles /garçons, et transmettre des messages de sensibilisation et résilience aux autres face à la riposte à la pandémie COVID-19 », a-t-il souligné.
Il a réitéré la disponibilité de l’UNICEF à continuer à apporter son appui dans la recherche d’un bien-être et d’un devenir toujours meilleur pour les enfants et jeunes, particulièrement les filles du Mali.
Selon le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Wadidiè Founè Coulibaly, le choix du thème national vise à informer et sensibiliser l’opinion publique sur les risques de violences qu’encourent les enfants, singulièrement les adolescentes, en vue d’améliorer les conditions permettant de renforcer l’environnement protecteur des enfants en général et des adolescentes en particulier. « L’Etat du Mali a lancé un vaste chantier d’élimination des violences faites aux enfants : en adoptant la Politique nationale de promotion et de protection de l’enfant, la Politique nationale de promotion de la famille ; en ratifiant les textes internationaux et régionaux ; en renforçant le cadre juridique et institutionnel ; en adhérant aux objectifs de développement durable, aux Agendas 2040 et 2063 de l’Union africaine et à la Feuille de route de la CEDEAO relatifs aux droits de l’enfants. La Journée internationale de la Fille offre l’occasion d’examiner les progrès accomplis, de mesurer les défis et de susciter l’engagement des décideurs en faveur d’un environnement propice au plein épanouissement de la fille », ajoute-t-elle.
Elle a affirmé l’engagement de son département à œuvrer pour relever les défis de la promotion et de la protection des droits des filles.
H. Sow
C’est un recul très dangereux et qui ne peut pas s’expliquer par nos traditions. En tout cas, pas chez les Bambaras. Il suffit de se se référer suffit, pour s’en convaincre de se référer à l’expression kwa fa sin”, autrement, filles à la poitrine pleine. Ce n’était pas avant 18 ans.
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