Journée internationale de la femme : Les femmes du Mali au service de la patrie

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les_femmesViolées, volées, battues au nord ; emprisonnées, relevées de leur fonction, menacées au sud, les femmes n’ont pas baissé les bras. A l’image de Fatoumata Siré Diakité, Mme Sy Kadiatou Sow, Mme Konté Fatoumata Doumbia. Demain samedi 08 mars, c’est la journée internationale de la femme. L’occasion pour nous les femmes de faire une rétrospective des dernières années très difficiles afin de se projeter pour un avenir radieux.

 

 

Depuis des temps immémoriaux, la femme a joué un rôle prépondérant dans l’épanouissement de la famille et de toute la Nation. Ainsi, ne dit-on pas ceci : “Eduquer un homme, c’est éduquer un individu. Eduquer une femme, c’est éduquer toute une Nation”.

 

 

Ceci étant, le Mali sort petit à petit d’une crise multidimensionnelle où les femmes ont beaucoup souffert. Malgré tout, elles n’ont jamais baissé les bras. Civiles que militaires, chacune a joué sa partition du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest.

 

 

Rappelons qu’au moment du coup d’Etat, le Mali avait une femme Premier ministre Mme Sidibé Mariam Kaïdama Cissé, une première dans notre histoire et qui doit d’ailleurs être soutenue et encouragée. Du coup de force à nos jours, il est important de rappeler le rôle joué par les femmes pour le retour à la normale. Des assises de Ouagadougou à nos jours, les femmes n’ont pas chômé. Elles étaient partout présentes et visibles dans toutes les sphères, politique, économique et sociale.

Dans cette lutte pour le retour à la normale, Mme Fatoumata Siré Diakité (APDF et FDR) et Mme Oumou Touré (CAFO) avec plusieurs autres femmes étaient toujours là pour la défense des femmes. Ainsi, contre les délinquants sexuels ou les fous de Dieu, elles n’ont cessé avec Mme Oumou Sall Seck de dénoncer les abus dont ont été victimes les femmes. C’est pour cette raison que jusqu’à preuve du contraire Mme Fatoumata Siré reste persuadée que pour une paix durable au Mali, il faut que justice soit faite concernant les viols et exactions perpétrées contre les femmes. Au service de la Nation, les femmes maliennes se battront jusqu’à leur dernier souffle à l’image de feue l’honorable Hawa Kéïta et Mme Konaré Adam Bâ entre autres.

Pour fêter cette journée, les femmes comme toujours doivent être en communion pour prouver au monde entier que rien de durable ne saurait se réaliser sans les femmes.

Bonne fête à toutes et à tous !

Sira DABO dite N’NA

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1 commentaire

  1. France : ne Touche pas à mon code.

    Aujourd’hui, si un évènement social, et politique défraie la chronique et qui mérité qu’on s’y arrête et qu’on y réfléchisse très sérieusement, c’est bien la résurgence et la stigmatisation du code malien. Nous nous demandons au nom de quel impératif d’urgence s’imposait aujourd’hui cette levée de bouclier contre un code déjà promulgué et qui n’attend que son décret d’application.
    D’abord, Najat Vallaud-Belkacem, ministre française des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, a fait une visite au Mali du 27 au 28 février, après avoir rencontré le président Ibrahim Boubacar Keïta, son homologue malien Oumou Ba. a fait une déclaration qui a fait tressaillir la Communauté musulmane du Mali. Pour la ministre française des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, le temps est aujourd’hui venu de revenir sur ce texte.

    « Ce moment précis de l’histoire du Mali, de reconstruction, un moment inédit est le moment idoine pour se renforcer en ce qui concerne la promotion des droits des femmes, a affirmé la ministre. Et donc, les temps qui vont venir vont être des temps utiles pour justement porter un certain nombre de sujets qui ont pu être considérés aujourd’hui comme insatisfaisants par les défenseurs des droits des femmes, comme le code de la famille ».
    En ce début du mois de Mars ou une journée est dédiée mondialement à la femme, une délégation suédois après une séance de travail avec les députés malien revient sur le même texte : le code, comme si le Mali va de charybde en scylla.
    Les conditions des aides occidentales pour le Mali en reconstruction englobe-t-elles aussi la colonisation sociale et culturelle ? Pourquoi vouloir nous exiger un « code made Europe» comme condition d’aide ? Parce que le nouveau code de la famille, adopté le 2 décembre 2011 par l’Assemblée nationale malienne, est perçu comme une déception pour l’occident et ses marionnettes, mués en défenseurs des droits des femmes. Le texte final adopté a supprimé et modifié les articles jugés, par le Maitre et ses sbires comme progressistes en faveur notamment des femmes. Dans leur entendement, le texte promulgué en 2012 a été épuré de tous les droits nouveaux qu’une première version avait d’abord envisagé d’accorder aux femmes.
    Par rapport à l’ancien texte et parmi les points les plus litigieux, figure l’âge du mariage chez la femme qui est passé à 16 ans contre 18 dans l’ancien texte. L’homme est consacré comme unique chef de famille contrairement à l’ancien texte qui avait remplacé cette « puissance paternelle » par une « autorité parentale » qui, pour beaucoup, consacrait l’égalité hommes/femmes.
    En ce qui concerne les questions relatives à la succession et au divorce, et puisque l’autorité parentale n’a pas été retenue, c’est désormais le chef de famille qui règle la question de manière coutumière ou par le droit civique en établissant un testament.
    Autre modification, la femme doit obéissance à son époux. Dans l’ancien texte, le terme « obéissance » avait disparu. Le mariage religieux, célébré dans les mosquées, est désormais légalisé. Dans le précédent texte, les députés maliens avaient rejeté la légalisation du mariage religieux après avoir déduit qu’il ne garantissait pas tous les droits de la femme.
    Le ridicule ne tue plus. Le seul crime commis par le législateur malien est la référence à nos valeurs sociétales et religieuses normatives au détriment de leur fameux droit de l’homme. Le Mali ; n’a pas de leçon de conduite sociale à recevoir de ces pays dont les point considérés comme avancées est rabaissement et honte chez nous. D’ailleurs, le Mali a-t-il de leçons de conduite sociale à recevoir d’un pays comme la France surtout, dont la célébration du1er mariage homosexuel, cette inversion des valeurs sociétales, est considérée comme une avancée avec de titres et expressions choques entre autres : « Historique ! », « Bruno et Vincent en justes noces », « le premier mariage gay en Loire-Atlantique », « l’institution du mariage vit une belle étape et symbolise l’égalité entre humains », « Après ce premier mariage homosexuel de l’histoire de France, on a le sentiment que cette loi sociétale, qui a divisé, restera comme un temps fort du quinquennat de François Hollande », et que sais-je encore ? Voila encore que chez les donneurs de leçons de conduite sociale, la notion de droit de l’homme vient de franchir le Rubicon de l’indécence avec une union contre nature, évitée même par les animaux qui au moins vivent en couple mâle-femelle. Avec les droits de l’homme, la sexualité bestiale et débridée devient la norme, et les valeurs sociétales normatives et morales comme obsolètes. Quel code de famille veut-on nous imposer comme condition d’aide ? Un code copie-conforme-certifié du modèle occidental? Nous rejetterons tout code d’inspiration et d’émanations étrangères, et nous sommes résolus au sacrifice ultime pour cela.
    Quant aux soit disant organisations de droits des femmes, ces complexées féministes, nous leur dirons que le Mali n’est pas à vendre. Ce code promulgué est le fruit de la concertation et de la consultation de tout un peuple qu’aucune structure ne peut mettre en cause si la démocratisons signifie la volonté du peuple. Mais quant on pense avec la tête du Maitre, il n’est pas choquant que l’on se renie. : « Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle, s’il n’a l’âme et la lyre et les yeux de Néron », « Honte à peut chanter pendant que chaque femme sur le front de ses fils voit la mort ondoyer» , « Honte à qui peut chanter pendant que les sicaires en secouant leurs torches aiguisent leurs poignards » a dit Lamartine.

    Notre cher Mali et surtout le Nord est en train d’être déstabilisée sur toute sa dimension. Les faiseurs de conflits sont de retour malgré une apparente accalmie. Déstabiliser le nord, contrôler ses richesses et mieux consolider l’existence des groupes identitaires ; tels sont leurs objectifs.
    Le Nord-Mali est devenu le centre névralgique du trafic de toute sorte : d’armes, de drogue etc. Les narcotrafiquants s’adonnent à cœur joie à ce commerce meurtrier.
    Nous aider à éradiquer ces fléaux sont aujourd’hui les préoccupations majeures du peuple malien, et non un code déjà promulgué dont nous n’attendons que son décret d’application. A bon entendeur !salut.
    Mohamed KIMBIRI Haut Conseil Islamique du Mali

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