En prélude à la célébration des festivités de la journée internationale des femmes, fêtée à chaque 8 mars, la ministre de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, Dr Diakité Aïssata Traoré a organisé une conférence – débats avec les femmes sur les enjeux et les défis de la journée du 8 mars sous le thème « Dialogue et partage d’expériences sur les journées commémoratives du 8 mars au Mali ». C’était le vendredi 1er mars au Centre National de Documentation et d’Information pour Femme et Enfant. La cérémonie a enregistré la présence des associations, ONG féminines au Mali et des anciennes ministres de son département, à l’exception de Mme Traoré Oumou Touré (imprégnée dans l’affaire qui oppose les femmes de la Cafo).
Dans son intervention, la ministre de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille a rappelé que la journée du 8 mars fait suite à la révolte des ouvrières des usines de textiles de Chicago en 1857 pour revendiquer leurs droits. C’est en 1977, dit-elle, que les Nations-Unies l’ont déclaré journée internationale de la femme.
En plus, elle a soutenu que le Mai depuis 1994, à l’instar de la communauté internationale célèbre chaque année la journée internationale du 08 mars ,qui offre l’opportunité de faire le plaidoyer, la sensibilisation sur les conditions des femmes, les progrès réalisés en matière d’égalité dans les domaines de développement socioéconomique, politique et culturel.
Selon elle, après plusieurs décennies de commémorations des festivités du 8 mars, des interprétations de tout genre, au sein des communautés et des décideurs, ont parfois donné à cette journée une image négative, juste festive, à dénaturer l’image réelle de la femme dans son combat de tous les jours.
D’où l’occasion pour elle de souligner par conséquent et fort de ces constats, qu’il devient impératif pour son département de réfléchir pour repositionner positivement cette journée qui est nécessaire pour l’émergence des femmes maliennes. Une démarche salutaire !
Par Fatoumata Coulibaly