Promulgation de la loi relative à la promotion du genre dans les instances nominatives et électives, mise en place d’un Fonds d’appui à l’autonomisation des femmes et l’épanouissement de l’enfant, lancement d’une campagne contre les violences basées sur le genre…, plusieurs initiatives majeures ont été prises ces dernières années pour la promotion de la femme dans notre pays.
A l’instar de la communauté internationale, notre pays a célébré, hier, au Palais de la culture, la 23è édition de la Journée internationale de la femme sur le thème : « Autonomisation économique des femmes dans un monde de travail en pleine évolution ». La cérémonie était présidée par le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta, accompagné de son épouse Mme Keïta Aminata Maïga. Y étaient aussi présents, le Premier ministre, Modibo Keïta, le président de l’Assemblée nationale, Issiaka Sidibé, les membres du gouvernement dont le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Sangaré Oumou Ba, le représentant résident de Onu-Femmes, Maxime Houinato, et de nombreux invités de marque.
Mme Sangaré Oumou Ba a rappelé que depuis 1977, l’Organisation des Nations unies (ONU) a choisi la date du 8 mars pour célébrer la femme, partout dans le monde. Cette journée permet d’assurer un suivi progressif de l’amélioration des conditions de la femme et mesurer son implication dans l’évolution de l’humanité. Elle a salué la forte mobilisation autour de la femme et du genre qui traduit, à suffisance, la communion des cœurs et des esprits. Abordant le thème, le ministre en charge de la Promotion de la Femme a apprécié le chemin parcouru par les femmes, à travers le monde, et les efforts engagés pour leur épanouissement et celui de leurs familles.
Mme le ministre a également souligné que la promotion de la femme est devenue une priorité nationale, grâce à la volonté et au soutien du premier défenseur des femmes : le président Ibrahim Boubacar Keita. « Avec lui, les femmes sont plus que jamais au cœur de la relance économique, de la recherche de la paix, de la stabilité sociale et du développement durable ».
Des avancées ont été enregistrées dans le combat pour la femme, ces trois dernières années. Pour Oumou Ba, au plan politique il y a eu la promulgation de la Loi N°2015-052 relative à la promotion du genre dans les instances nominatives et électives. « En matière de leadership politique, pour la première fois, notre pays a enregistré plus de 26 800 candidatures féminines aux élections locales de 2016 et le président de la République a donné 300 millions de Fcfa pour les soutenir », a dit Mme le ministre. Et de préciser : « pour la première fois encore, nous avons eu 26,56 % de femmes élues aux instances locales de décision contre 9% en 2009, soit un taux de participation de 51,87% des femmes aux élections. C’est comme si 100% des femmes ont voté parce qu’elles constituent plus de 50% de la population du pays », a-t-elle souligné. Pour l’autonomisation économique des femmes, le Fonds d’appui à l’autonomisation des femmes et l’épanouissement de l’enfant (FAFE), a été mis en place. En deux années de fonctionnement, il a financé 384 projets en faveur des groupements et associations de femmes. 7 680 femmes sont les bénéficiaires directes alors que ces projets touchaient environ 53 760 personnes. Mme Sangaré Oumou Ba a exhorté le secteur privé et les partenaires au développement à se manifester pour soutenir les efforts du gouvernement dans le développement des filières porteuses comme le karité, le développement des plateformes multifonctionnelles pour la lutte contre la pauvreté. Il y a eu d’autres progrès dans le combat pour la femme. Au plan social, la lutte contre les violences basées sur le genre se poursuit. Une campagne a été lancée contre ce fléau. « L’arsenal juridique sera renforcé par une loi consensuelle, une loi fondée sur nos valeurs sociétales positives. La violence basée sur le genre sera au cœur de notre combat pour la protection des droits de la femme », a indiqué Mme le ministre. Elle a aussi rappelé l’élaboration et la mise en œuvre du plan d’actions national 2015-2017 relatif à femmes, paix et sécurité, par son département, en collaboration avec les partenaires, de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies et la mise en œuvre du projet «Gérons notre commune». Parlant de la croissance économique soutenue, inclusive et durable, le ministre dira que celle-ci dépend de la suppression des obstacles à l’autonomisation des femmes et des filles. A ce propos, Oumou Ba a préconisé de mettre en place des politiques judicieuses et d’adopter une approche globale par tous les acteurs du développement. Elle a indiqué que son département se propose de mettre en place un Programme décennal de développement du secteur du genre et de l’épanouissement de l’enfant qui répondra aux objectifs de l’Agenda 2030 des Nations unies et 2063 sur la restructuration de l’Afrique. Dans son allocution, le président de la République a exprimé toute sa reconnaissance aux Maliennes pour la réussite du Sommet Afrique/France, tenu dans notre pays, en janvier dernier, et leur soutien à l’Accord pour la paix et la réconciliation. Par ailleurs, le chef de l’Etat a souligné toute l’importance de la femme avant d’expliquer que leur sort lui est très cher.
En véritable avocat de la cause des femmes, le président Keïta a dénoncé les violences basées sur le genre. « Ces violences doivent cesser au sein de la société malienne car cela ne nous grandit pas. Cela n’est pas une civilisation », a martelé le chef de l’Etat.
Un des temps forts de la journée a été la remise de diplômes de reconnaissance. Le président de la République était l’un des récipiendaires. Et aussi le Colonel Nema Sagara et l’Ensemble instrumental du Mali.
A. D.SISSOKO
BONJOUR TU DOIS AVOIR HONTE SALE JOURNALEUX.OUMOU T’A BIEN PAYE .LE 8MARS A ÉTÉ UN FIASCO AVEC LA PUBLICITÉ DE FAIRE CROIRE QU ELLE A TOUT RÉUSSI.DIEU LA REGARDE VOUS REGARDE .
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