Comme à l’accoutumée, le monde entier a célébré hier, jeudi 11 octobre 2018, la Journée de la jeune fille. Commémorée depuis 2012, cette journée constitue une occasion particulière pour faire la promotion des droits des jeunes filles et notamment à faire état des nombreuses difficultés qu’elles traversent de part et d’autre le monde.
Le but de cette journée, c’est d’assurer l’autonomisation de la jeune fille au sein de nos sociétés. Cette occasion a été bonne pour Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, d’inviter le monde entier à s’allier derrière les idéaux pour la défense des droits de la jeune fille : « En cette journée internationale de la fille, engageons-nous de nouveau à aider chaque fille à développer ses compétences, à entrer dans le monde du travail sur un pied d’égalité et à exploiter tout son potentiel. » Les constats de l’ONUFemme sont amers. Ils stipulent que les femmes sont confrontées, partout dans le monde, à des défis qui remettent en cause leur éducation, leur formation et assurent ainsi leur entrée dans le monde du travail. Outre cet aspect, leur accès à l’information, à la communication et notamment à l’internet est limité.
À en croire aux statistiques d’ONUFemme, cette année, elles seront 12 millions de jeunes filles de moins de 18 ans à se marier, 21 millions entre 15 et 19 ans à tomber enceintes dans les pays en développement. Cette journée est alors une occasion parfaite pour inviter à investir dans l’éducation et les compétences de la jeune fille afin qu’elles développent le plein potentiel enfoui en elles.
Fousseni TOGOLA