Après les mots de bienvenue des responsables dudit établissement, le représentant du président du Capdh, Mamadou Coulibaly a fait savoir que le CAPDH est une structure de droit malien qui a pour vision de faire du Mali un véritable état de droit dans lequel les droits humains sont respectés et promus. Selon lui, cette journée constitue des prémices d’une relation de partenariat fécond et durable entre les deux structures. L’accompagnement de sa structure ne fera pas défaut, a-t-il dit. En développant la thématique :’’ la paix et la réconciliation au Mali : Quel enjeux pour la jeunesse’’, le 1er conférencier Mamadou K Konaté a souligné que la réconciliation est un processus d’acceptation et de déculpabilisation dans l’opinion publique d’une nation, après un épisode honteux de son histoire récente. Avant d’ajouter que la justice doit être mise au cœur de toutes les actions de la réconciliation nationale. Pour le conférencier, la Commission vérité justice et réconciliation doit être animée par des hommes compétents.
« La vérité est un droit et une exigence. Nous invitons les jeunes à se former », a-t-il dit. Pour le 2ème conférencier, Aboubacar Coulibaly, la jeunesse est au cœur de toutes les crises. Selon lui, cette jeunesse a besoin d’être encadrée, outillée. A l’en croire, les conséquences de cette crise sont dramatique pour la jeunesse sur de nombreux plans. Le conférencier a sans ambages affirmé que le principal enjeu de la réconciliation pour la jeunesse est l’instauration de la paix car rien n’est possible sans la paix. Selon lui, la paix est tributaire de la réconciliation des cœurs et des esprits. La réconciliation est la condition sine qua non de sortie définitive de crise. « La jeunesse ne peut pas être en marge de cette réconciliation nationale. Elle doit être responsable et responsabilisée. Elle doit être en première ligne » a conclu le conférencier. Quant à Me AT Diarra, il a demandé à la jeunesse de ne pas se complexée.
Aguibou Sogodogo