Journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle : La propriété intellectuelle comme moyen de développement

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Le Mali, à l’instar des Etats membre de l’Organisation africaine de la technologie et propriété intellectuelle, a célébré le jeudi 13 septembre dernier la journée de cette organisation. L’édition de cette année était placée sous le thème: «La propriété intellectuelle au service du développement».

La célébration de cette journée était présidée par le représentant du ministre du Commerce et de l’Industrie, Adama Konaté, et a enregistré la présence du Directeur adjoint du Centre malien de promotion de la propriété industrielle (CEMAPI), qui est l’organisateur chaque année de ladite journée dans notre pays.

Pour le représentant du ministre du Commerce  et  de l’Industrie, l’édition de  cette année, qui coïncide avec le Cinquantenaire de l’organisation, permettra de jeter un regard sur les avancées réalisées en matière de développement technologique et de création de richesse par l’exploitation active de la propriété intellectuelle et de faire une analyse de l’efficacité des stratégies passées et des obstacles rencontrés.

Pour Adama Konaté, le continent africain se trouve confronté aujourd’hui à la nécessité d’assurer une forte croissance économique, en vue de lutter contre la pauvreté et de fournir aux populations une meilleure couverture sanitaire et un accès à un bien-être de plus en plus élevé.

«Dans cette marche vers le progrès et l’amélioration des conditions de vie, la propriété intellectuelle peut et doit apporter une contribution décisive, à l’instar des pays dits émergents, qui ont su en faire usage judicieux et l’un des principaux fondements de leurs politiques  et stratégies de développement», a-t-il déclaré.

A cette occasion, le Directeur adjoint du CEMAPI a rappelé les différentes activités du Centre, de sa création à nos jours. Ainsi, il a déposé auprès de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), 74 demandes de brevets d’invention, 10 demandes d’enregistrement de modèles d’utilités, 557 demandes d’enregistrement de marques, 700 demandes d’enregistrement de dessins et modèles industriels, 450 demandes d’enregistrement de noms commerciaux et 56 demandes d’enregistrement d’obtentions végétales.

Ces demandes concernent plusieurs secteurs d’activités, notamment les secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’éducation et de l’artisanat.

A ce bilan s’ajoute l’organisation de cinq éditions du Salon national des inventions et innovations technologiques et l’appui à la participation des inventeurs maliens à différents salons (Salons africains et Salon Mondial des Inventions de Genève).

C’est pour ces raisons qu’il a indiqué que le CEMAPI devait être perçu par les acteurs de la technologie et de la propriété intellectuelle comme un partenaire privilégié, de même que le Bureau malien du droit d’auteur.

Youssouf Diallo

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