Pour la célébration de la Journée africaine de la jeunesse, décrétée par l’Union africaine chaque 1er novembre, le Renajem, en collaboration avec l’Ajcad et de l’Association des jeunes pour la citoyenneté active et démocratique, a organisé une conférence débats le mardi 3 novembre 2015 à la Maison de la presse. Sur le thème le “leadership de la jeunesse face aux enjeux de développement du Mali et de l’Afrique”.
La conférence a été co-animée par l’honorable Amadou Thiam, député élu en Commune V sous les couleurs de l’ADP/Maliba, Alioune Guèye, président du conseil d’administration du Réseau national de la jeunesse du Mali (Renajem), et Adam Dicko, présidente de l’Association des jeunes pour la citoyenneté active et démocratique (Ajcad).
Selon Alioune Guèye, l’objectif de cette journée est d’offrir l’opportunité aux jeunes leaders d’associations de jeunesse, encadreurs et décideurs de réfléchir sur les grands défis de la jeunesse.
Pour M. Guèye, l’Etat a une grande responsabilité, celle de mettre en place des dispositifs favorisant l’emploi et de trouver les mécanismes pour faire face à la mauvaise gouvernance qui, selon lui, est le premier ennemi du développement.
“L’Afrique est riche, riche de son sous-sol, et les jeunes Africains doivent en profiter”, a poursuivi Adam Dicko. Et d’inviter la jeunesse à s’intéresser à la vie de la nation et à accomplir son devoir avant de réclamer ses droits ; développer en son sein des valeurs républicaines et citoyennes pour relever le défi.
L’honorable Amadou Thiam dira que la jeunesse a un rôle important dans un pays, qui est d’animer la vie publique, de participer à son propre épanouissement. Pour réussir ces aspects, le plus jeune député à l’hémicycle a proposé aux dirigeants de donner les outils nécessaires à la jeunesse afin qu’elle joue pleinement son rôle.
A en croire le 2e vice-président de l’Assemblée nationale, la jeunesse n’est plus à placer des chaises dans les sièges des partis politiques ou à porter le T-shirt, il est temps de lui confier des responsabilités et de la juger à travers cette responsabilisation.
Pour conclure leurs communications sur le thème, les conférenciers ont noté que pour faire face aux enjeux du développement de l’Afrique, la jeunesse doit être dotée d’un niveau intellectuel irréprochable. Pour cela ils ont invité les dirigeants africains à prendre “les taureaux par les cornes”, de mettre à la disposition de la jeunesse un enseignement haut de gamme.
Yéhia M. Baby
Stagiaire
