Grâce au Programme de Filets sociaux Jigisemejiri, depuis un certain temps, le gouvernement a pu jouer sa mission d’assistance aux couches défavorisées.
Les crises dans les pays frontaliers et leurs répercussions nationales, les crises d’insécurité alimentaire (sécheresse, flambée des prix, crise pastorale) depuis 2008, la crise du Nord et ses répercussions sur les conditions d’existences des populations, les crises politiques… ont entrainé une paupérisation de la population.
Pour soutenir les populations, permettre à certains d’avoir du travail et à d’autres des fonds, le gouvernement a mis en place un programme de filet social dénommé Jigisemejiri. Le programme, à travers ses composantes, a pu tirer de la pauvreté des milliers de nos compatriotes, en formant certains, en donnant du cash à d’autres, ou de quoi démarrer une activité génératrice de revenus. En témoignent quelques chiffres :
- Des transferts monétaires réguliers à plus de 103 000 ménages dans plus de 250 Communes du Mali, à raison de 540 000 francs CFA à chaque ménage ;
- Des distributions de Paquets Nutritionnels Préventifs à plus de 150 000 femmes et enfants dans 20 Communes pilotes du Mali ;
- Le financement de 34 000 Activités Génératrices de Revenu (AGR), dans 80 Communes du Mali, à raison de 180 000 francs CFA pour chaque AGR ;
Depuis 2013, le Programme Jigisemejiri a mobilisé dans le cadre des filets sociaux plus de 70 milliards de francs CFA, dont 60 milliards de francs CFA de la Banque mondiale en faveur des ménages pauvres et vulnérables du Mali.
« Jigisemejiri, à n’en pas douter, comme son nom l’indique, a été et est pour les populations cibles, l’arbre de l’espoir », affirme une bénéficiaire, qui a pu, grâce au programme, « avoir une seconde vie, renaître », selon ses propres propos.
Grâce à Jigisemejiri, l’Etat a investi à partir de 2021, plus de 40 milliards de F CFA pour soutenir les populations pauvres et vulnérables victimes de la Covid-19, sans distinction entre les bénéficiaires. Ce programme d’envergure nationale et unique en son genre dans l’histoire du Mali, a mobilisé l’ensemble des forces vives de la nation (chefs de village, maires, leaders communautaires et religieux et responsables administratifs).
La transparence et le professionnalisme dans la gestion de ce programme, ont conforté la confiance du gouvernement et des partenaires au développement, à préparer une seconde génération de programme de filets sociaux plus adaptatif aux chocs, qui devrait démarrer en 2023. Jigisemejiri apparait à cet effet comme la « soupape » du gouvernement pour soulager la souffrance des ménages les plus pauvres du Mali.
Depuis sa mise en place, Jigisemejiri a su développer des outils et des instruments qui permettent de mesurer l’impact de ses interventions, mais, surtout, de sortir de l’extrême pauvreté des milliers de nos compatriotes. Vive la mise à l’échelle du Programme Jigisemejiri sur l’ensemble des communes du Mali.
Alexis Kalambry