Drissa Kanambaye est un jeune malien installé en Belgique depuis plusieurs années. Parti pour des études dans la capitale européenne, il est aujourd’hui chercheur et consultant en InfoCom à l’université catholique de Louvain dans ladite ville.
Au Mali déjà, il était très actif dans les mouvements associatifs et syndicaux. Malgré la distance, il n’a jamais cessé de s’engager pour son pays. Tout au long de la crise, il n’a pas manqué les occasions pour défendre son pays soit par des manifestations ou par des contributions intellectuelles qui ont servi à nettoyer certains clichés sombres sur sa patrie. Idem lorsque des décisions politiques qu’elles viennent de l’intérieur comme de l’extérieur du Mali affectent la diaspora. Aujourd’hui, il est le porte-flambeau du Conseil Supérieur de la Diaspora malienne (CSDM) qui, en deux ans, a réussi à faire bouger les lignes sur les questions liées à la gestion des Maliens établis à l’étranger. L’on peut même dire que depuis leur entrée sur la scène des Maliens de l’extérieur, les expatriés ont réussi à s’offrir une oreille bien attentive auprès des plus hautes autorités.
Le jeune Kanambaye se présente donc, pas seulement comme l’exemple d’une belle jeunesse tranchante mais aussi du Malien ayant un sens élevé du sacrifice personnel, de l’instruction et surtout d’une citoyenneté active. Cette année encore, comme à chacun de ses voyages au Mali soit pour des recherches ou pour des vacances, il offre gratuitement des formations à de jeunes de son pays. C’est ainsi qu’avant son retour hier à Bruxelles, il a assisté et remis dimanche dernier des attestions de la formation qu’il vient de dispenser et qui porte sur La Communication Efficace. Interrogé, notre chercheur ne manque pas de formule pour justifier ses actions bénévoles. « Je pense tout simplement qu’au lieu de maudire l’obscurité il faut allumer une bougie. Je me dois de donner le meilleur de moi-même. Je suis convaincu que ce sont les actions individuelles qui feront que nous nous retrouverons dans le collectif », a-t-il expliqué.
Mamadou Tapily
VIVA News