Jeunesse et violence électorales : Le Réseau des femmes pour la paix et la sécurité dans l’espace Cédéao s’implique

0

Elever le taux de participation des jeunes aux échéances électorales, les prévenir contre les dangers des violences pendant le processus électoral. Tels étaient les objets d’une conférence-débat initiée par le Réseau des femmes pour la paix et la sécurité dans l’espace Cédéao (section Mali) à l’attention des étudiants de la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP).

Pour débattre de cette réalité patente les “futurs cadres” de demain avaient face à eux Kané Nana Sanou, Pr Naffet Kéita et la présidente du Réseau des femmes pour la paix et la sécurité dans l’espace Cédéao (section Mali), Me Saran Kéita. Plus de deux cents étudiants ont pris part à cette conférence. Cette rencontre d’échange avec les étudiants s’inscrit dans le cadre de la “campagne de sensibilisation, d’information citoyenne des jeunes pour une participation massive sans violence aux différentes échéances électorales de 2018 au Mali” du Réseau.

Il s’agissait pour le Réseau, en organisant cette conférence-débat, de promouvoir les élections apaisées, d’augmenter le taux de participation des jeunes aux différentes échéances électorale. C’est pourquoi, la présidente du Réseau des femmes pour la paix et la sécurité dans l’espace Cédéao (section Mali) a invité les jeunes à partager avec les camarades et autres contacts les leçons démocratiques reçues lors de cette conférence.

La conférencière, Kané Nana Sanou, a d’abord échangé avec les jeunes sur l’importance du vote dans un Etat démocratique et les différentes échéances électorales au Mali. “Le vote est un devoir civique pour toute personne ayant atteinte les 18 ans. Il permet  au peuple d’exprimer son choix pour qui doit le gouverner pendant un temps bien déterminé”, a-t-elle rappelé.

La violence électorale, un événement malheureux qui arrive avant, pendant et après les élections, concerne les jeunes plus que les autres couches de la société. “C’est la jeunesse qui est la plus concernée par les violence électorales. Elle est manipulée par les politiques et subie les conséquences directes des violences (morts, blessés, emprisonnés…), a déploré Kané Nana Sanou.

Face à des étudiants peu confiants de l’existence de la démocratie au Mali, Pr Naffet Kéita les a invités à respecter les principes et les règles de la démocratie.

Youssouf Coulibaly

 

Commentaires via Facebook :