Les jeunes jouent un rôle important à l’élection des différents candidats à des postes électoraux (présidentielles, législatives et municipales) par leur mobilisation lors des différentes campagnes et par leur nombre important de votant. Malgré ces gros efforts ils sont toujours laissés pour compte après ces élections. A qui la faute ?
Depuis l’avènement de la démocratie à nos jours, les jeunes ont un appui incontestable pour les politiques lors des différentes élections (présidentielles, législatives et municipales). Ils sont au four et au moulin, mais au finish ils sont les plus perdants et chaque fois les même cris : “les politiques se servent de nous”, “ils nous ont trahi”…
Eh oui, cette réaction n’est pas tout à fait fausse. Il faut le reconnaitre les hommes politiques sont les génies en élaboration des programmes de société pour s’emparer de la majorité lors des différentes élections, mais en ce qui concerne sa réalisation c’est tout autre chose. A chaque fois dans ces programmes, la cause de la jeunesse s’affiche comme une priorité. Et après 20 ans de démocratie la situation de cette couche s’emble stagnante ou pire, elle s’enfonce davantage.
A cette situation il faut reconnaitre que les jeunes eux-mêmes sont contribuable, car après tant d’années de fausses promesses, ils sont toujours au four et au moulin pour les mêmes hommes à cause de sou qu’ils empochent de part et d’autre. “Nous sommes du côté de ceux qui ont de l’argent, et nous sommes prêts à recevoir quiconque pouvant nous apporter de l’argent”, martèle un jeune leader.
Se laisser marchander pour ensuite se plaindre tel est le destin que les jeunes maliens s’infligent. Et du coup ils ne sont des marchandises aux yeux des politiques qui ne cherchent qu’à en tirer profit d’eux.
Il est temps maintenant pour les jeunes de rompre avec cette mentalité et la remplacer avec la mise en avant de l’intérêt de toute une jeunesse. Ça sera la preuve que cette jeunesse considérée comme marchandise par les politiques sait tirer leçon du passé et qu’elle aspire au changement de façon positive.
Youssouf Coulibaly