De nos jours, la déperdition de nos valeurs socio-culturelles ne fait que s’amplifier au regard de certaines pratiques auxquelles s’adonnent les jeunes filles, notamment la consommation d’alcool : ce phénomène de mode dans notre capitale. Pour se rendre compte de son ampleur, il suffit de faire un tour dans les bars chinois.
Jeunes filles et l’alcoolisme. Un phénomène pas trop catholique dans notre société, qui est devenu aujourd’hui une mode à Bamako. Si la consommation d’alcool, dans un pays comme le nôtre où il y a 95% de musulmans, est condamnée par la religion et par nos traditions, force est de reconnaître qu’elle est en train de devenir un phénomène.
En effet, la gent féminine à Bamako excelle actuellement dans la forte consommation d’alcool, tous âges confondus. Chose qui n’est pourtant pas sans conséquences sur leur santé et leur conduite. D’autant que, en plus de créer une addiction chez ces jeunes filles, la consommation quotidienne d’alcool affecte considérablement leurs comportements dans la société.
En fait, pour certaines consommatrices d’alcool, c’est la fréquentation des boîtes de nuit et des bars chinois avec certaines de leurs copines qui sont déjà habituées à ces lieux , qui amplifie le phénomène actuellement à Bamako. Certains observateurs enfoncent le clou, en soutenant que la consommation d’alcool, en général et celle des jeunes filles, en particulier, est due à la prolifération spectaculaire des bars chinois et autres lieux de vente d’alcool, et à la mauvaise éducation de nos enfants. C’est qui est inquiétant, c’est qu’aujourd’hui, le pourcentage des jeunes filles qui boivent de l’alcool a tendance à dépasser celui des hommes. Pour s’en rendre compte, il suffit de faire un tour dans bars chinois et dans les boîtes de nuit de la capitale.
Les conséquences du phénomène sont incalculables sur la santé. Quid de l’éducation ? D’autant plus que ce sont les femmes qui sont les premières éducatrices de nos enfants. Et si ces futures femmes au foyer s’adonnent à des pratiques de ce genre, qu’adviendra-t-il alors de leurs enfants ?
Au regard de l’ampleur inquiétante du phénomène, il urge que les autorités du pays prennent le taureau par les cornes.
Diango COULIBALY
Je suis d’accord avec toi si ses filles vont boire dans les bars dejas c’est pour gagner leur vie foutez les la paie qu’elles vivent leurs vie comme elles l’entend on boit l’alcool en rabi saoudi occupez vous de vos oignons
Foutez la paix à ces pauvres filles. Si vous avez échoué à leur assurer une bonne éducation et une bonne insertion sociale, foutez-leur la paix avec votre morale bidon. Laissez-les vivre leur vie. Vous n’avez rien à foutre dans les bars chinois.
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