Afin de permettre aux enfants orphelins et albinos de pouvoir célébrer la fête dans la gaité et la joie, le Jeune Chambre Internationale Bamako ETOILE, à travers un projet caritatif dénommé « souris-moi » a organisé une rupture collective du jeûne où symboliquement des dons divers ont été remis. C’était en présence de M. Fassoum Bagayayogo, président de la JCI Bamako ETOILE, de Hawa Diop, directrice du projet et du Ministre des Affaires Religieuses et du Culte, Thierno Amadou Omar Hass Diallo, le mercredi 23 juillet dernier à l’orphelinat ASHED.
Le projet « souris-moi » ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Dans les jours à venir, de nombreuses activités sont prévues notamment une donation bimensuelle aux orphelinats et SOS albinos, une réinsertion socioprofessionnelle au profit d’enfants défavorisés ayant l’âge de suivre des formations professionnels ou encore une journée de consultation gratuites par des médecins généralistes tous les trimestres et chaque semestre aves des spécialistes.
M. Fassoum Bagayayo a remercié monsieur le ministre des affaires religieuses et du culte pour sa présence à cette cérémonie de remise de dons malgré son calendrier chargé et a exprimé toute la gratitude de l’organisation pour les crèmes solaires qu’il a bien voulu offrir aux enfants albinos de l’orphelinat ASHED.
M. Hass Diallo a, quant à lui, déclaré que chaque personne est potentiellement handicapée, puisqu’étant livré aux évènements de la vie qui peuvent bien être triste parfois. Ensuite, il a insisté sur la nécessité pour le grand public de comprendre qu’être albinos ne veut pas forcément dire que ses enfants le seront. Il a pris l’exemple sur lui-même qui est albinos et qui a 5 enfants dont aucun n’est atteint d’albinisme. D’un autre côté, a-t-il ajouté, une personne bien pigmentée peut engendrer un ou des enfants albinos. Bref, selon lui, la nature a ses règles que l’être humain ignore parfaitement. Il a également salué les membres de la JCI Bamako étoile pour l’engagement jeune dont ils font montre. Cela permet de rêver en un « foi envers un Mali plus humaniste ».
Il a conclu en expliquant une des valeurs que le Bon Dieu incarne dans ses livres saints : « Aimer les autres comme l’on s’aime soi-même car vous n’aurez jamais d’amour envers le seigneur que vous ne voyez pas, si vous n’en avez pas envers votre prochain que vous voyez ».
Source : Infos-Sept :Ahmed M. Thiam