C’est par cette question que la Jeune chambre international de Kati a voulu attirer l’attention de la jeunesse de Kati à travers une conférence-débats animée par le président du Conseil national des jeunes du Mali (CNJ), Mohamed Salia Touré. C’était dans la salle de conférence de la Mairie de Kati, le 15 mars 2014.
Selon le président de JCI Kati, Cheick Oumar Konaté, le défi qui attend la jeunesse, est énorme. C’est pourquoi, dira-t-il, nous devons ensemble et main dans la main pour sensibiliser la jeunesse malienne sur l’engagement citoyen et identifier les défis communautaires, tout en adoptant des solutions durables pour une jeunesse consciente et responsable. «A la JCI, nous sommes plus que jamais engagés à unir la jeunesse malienne autour de son propre développement. L’engagement, pour ceux qui l’ignorent encore, fut la base de la création de cette formidable organisation mondiale qu’est la JCI», poursuit-il.
Le conférencier a appelé la jeunesse malienne à s’engager à tous les niveaux pour contribuer à créer un changement positif. Il a axé son intervention autour de quatre grands thèmes : le partage de quelques chiffres qui interprète la jeunesse ; l’identification des 5 classes de jeunes ; les principales caractéristiques des jeunes et des associations de jeune qui constituent un blocage à notre engagement citoyen et les moyens d’actions pour la création des changements durables. Il a également rappelé que les jeunes constituent 85% de la population dont la moyenne d’âge comprise entre 15 à 35 ans, constitue 30 à 35%.
Pour Mohamed Salia Touré, un citoyen engagé doit avoir la somme de ces qualités, sans brûler les étapes. Il dira ensuite que les différents problèmes qui entravent l’émergence de la jeunesse d’aujourd’hui et des associations de jeune sont l’inorganisation, la faible compétence, le manque d’initiative et l’absence de créativité et le manque de modèle.
Lassana SISSOKO