Règles douloureuses : Un mal qui préoccupe les jeunes filles!

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Douloureuses, répétitives et parfois handicapantes, les dysménorrhées sont particulièrement fréquentes chez les jeunes femmes, elles crient, pleurent de douleur pendant la menstruation. Les jeunes filles ont tendance à la prendre à la légère. Un phénomène qui atteint presque la majorité des filles et qui mérite d’être vu et revu. Etant donné que nombreuses de ces jeunes filles croient qu’on ne doit pas traiter les règles douloureuses.

Les plus touchées par ces douleurs des règles sont les jeunes filles, à tel point qu’on trouve normal d’avoir mal pendant les règles. Elles n’ont cependant pas toutes mal, même si c’est le cas pour une grande proportion d’entre elles. D’autres mêmes disent que  si on les traite tôt, on risque de tomber enceinte, raison pour laquelle les parents laissent ces jeunes filles en souffrir avant le mariage pour les traiter après. Elles souffrent de ce qu’on appelle les dysménorrhées primaires c’est-à-dire qu’on ne retrouve pas de cause (kyste de l’ovaire, utérus mal formé…)

Selon le Dr sanogo «  on a toujours pensé que les douleurs pendant les règles se passaient dans la tête des femmes. C’est entièrement faux. Il ne s’agit pas d’un symptôme psychologique, mais d’un véritable symptôme. En effet, on sait aujourd’hui que les dysménorrhées primaires sont dues à des substances appelées prostaglandines. Celles-ci sont sécrétées dans les artères qui alimentent l’utérus au moment des règles et sont de puissants contractants du muscle utérin ». Les règles douloureuses doivent-être traitées à temps. Car si elles ne sont pas traitées, l’intéressée risque d’énormes maux.

Aux dires du spécialiste, lorsque les règles arrivent, l’utérus doit évacuer le sang et les muqueuses, et le fait par des contractions. C’est son mode d’impulsion qui se met en boule, se contracte et devient dur. C’est aussi comme ça qu’il évacue le bébé au moment de l’accouchement. Le muscle utérin est extrêmement puissant et lorsqu’il se contracte sous l’effet des prostaglandines pour évacuer les muqueuses  de l’utérine et des règles, cela fait particulièrement mal. Les douleurs sont donc provoqués non pas par les ovaires comme le disent souvent les femmes, mais par l’utérus qui se met en boule et devient extrêmement dur, précise le spécialiste.

Nombreux sont ceux qui se demandent pourquoi cela se produit à l’âge d’adolescence et moins après ?

On ne sait rien, on remarque simplement que les douleurs des règles ont tendance à passer avec le temps. Auparavant, on disait qu’elles disparaissaient après le mariage car les filles se mariaient tôt. Mais maintenant qu’elles se marient plus tard, on constate qu’il s’agit plutôt d’une question de temps.

A ses dires, il est vrai que les grossesses accélèrent la disparition des douleurs des règles ainsi que le temps aussi. Mais  qu’à l’âge de 25 à 28 ans, les dysménorrhées cessent généralement, d’autres femmes les conservent toute leur vie, qu’elles accouchent ou non. Selon lui, il y a une deuxième dysménorrhée secondaire qui est rare.

L’autre cas est celui d’une femme ayant tellement mal qu’on entreprend les investigations, comme une cœlioscopie, laquelle mène au diagnostic d’une endométriose. Dès qu’elle est traitée, la personne n’a en principe plus mal. A chaque règle, ces petits morceaux de muqueuses se mettent à saigner dans le ventre, ce qui fait extrêmement mal.

A noter que c’est aussi une cause de stérilité. Ainsi l’endométriose se découvre plus souvent chez les femmes plus âgées, parfois chez une femme qui a mal pendant les règles, mais aussi pendant les rapports sexuels (elle a mal dans le fond du ventre) et qui n’arrive pas à avoir de bébé. L’endométriose est diagnostiquée par cœlioscopie. En effet, une fois traitée, la femme n’a plus mal durant ses règles, ni pendant les rapports sexuels et peut tomber enceinte. Ensuite, il existe également beaucoup de douleurs qui reviennent vers 45,50 ans. Une jeune fille doit se faire traiter quand les douleurs deviennent abondantes pour éviter des complications dans l’avenir.

                                                                                                          Aoua Traoré

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