Issa Bocar Ballo, maire de Kalaban-coro : « Aucun chef de quartier ou de village n’ont signé une pétition pour ma démission »

0

Sur la prétendue signature de pétition par les chefs de certains villages de Kalaban-Coro pour exiger sa démission au motif qu’il aurait fait venir des électeurs de Ségou, le maire Ballo est catégorique : « Cette manœuvre tendant à le calomnier est l’œuvre de mes détracteurs opposants ».

Elu au grand dam d’une trentaine adversaires, lors des élections du 20 novembre 2016 dernier dans la commune rurale de Kalaban-Coro et investi dans ses fonctions de maire le jeudi 22 décembre dernier, le nouveau maire reconduit, Issa Bocar Ballo, estime qu’il est le maire qui a fait plus de l’unanimité, eu égard au nombre des partis politiques qui le soutiennent.

En plus de son parti, le CNID-FYT, quatre autres formations politiques (URD, MPR, Indépendant Yèrèko, UEDD) ont rejoint son rang pour la gestion des affaires communales durant les cinq ans à venir. Ce qui suscita de la jalousie des uns, qui mettent en branle leur plan machiavélique pour le décrédibiliser aux yeux de la population et réclamer sa démission par une prétendue signature des chefs de village.

Pour le maire qui reste serin dans ses bottes, tout est clair d’autant plus que la main ne cacher le soleil. Ce sont les opposants à sa réélection qui sont à l’origine de cette manœuvre. Sinon, aucun chef de quartier de Kalaban-Coro (siège de la mairie) n’a signé une telle pétition.

« Je n’ai aucun problème avec les chefs des 11 quartiers et 13 villages qui composent la commune, la preuve en n’est qu’ils me supportent tous, pour avoir travaillé dans leurs localités », a-t-il indiqué.

Suivant ses explications, ses actions de développement qu’il a engagées durant son premier mandat sont éloquentes. Il s’agit, dans le domaine de l’éducation, de la construction d’une vingtaine d’écoles parmi lesquelles le lycée public, l’Institut de formation professionnelle de N’golobougou.  Il faut ajouter à cela le secteur de la santé avec la construction du CSCOM N’tabacoro, d’ATTbougou, de Kouloubeleni Soumazana et le CSREF de Kalaban-Coro qui demeure l’un des meilleurs du Mali. Sans compter l’appui constant au niveau de tous les centres de la commune.

La lutte contre l’insécurité aussi avec la construction d’un commissariat et de la gendarmerie et les réalisations dans le domaine de l’eau potable pour alimenter les populations de Kalaban-Coro et environnant font partie des acquis.

Sur les 37 conseillers municipaux que composent la mairie, le maire et ses alliés enlèvent 26 conseillers, laissant 11  pour la partie adversaire. Pour lui, ce résultat et l’union faite autour de lui sont incontestables.

« Que les perdants acceptent leur défaite. Il est inutile d’instrumentaliser les chefs de villages à des fins inavoués », a vivement rétorqué le maire Ballo, qui entend mieux faire qu’avant au bénéfice de sa commune.

O. MORBA

 

Commentaires via Facebook :