Suite à l’interpellation et l’incarcération de l’ancien président de Conseil des Maliens de France, Demba Diabira, le président du Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME), Habib Sylla a animé, le jeudi 13 décembre 2024, au siège de son organisation, une conférence de presse pour apporter un démenti par rapport à sa prétendue implication à cette situation. Il a également apporté des précisions par rapport à la situation qui prévaut dans certains conseils notamment en RDC et aux Etats-Unis d’Amérique.
A l’entame de ses propos, le conférencier a fait la genèse du HCME en rappelant ses missions et son organisation ainsi qui son mode d’élection. Avant de dénoncer une campagne de diffamation visant à ternir son image. Car, selon lui, il n’est nullement impliqué dans l’ennui judiciaire de l’ancien président du Conseil des Maliens de France.
Et d’expliquer que des élections avaient récemment eu lieu pour renouveler le bureau du Conseil des maliens de France. Celles-ci ont été remportées par Dalla Dramé qui avait même été félicité par ses quatre challengers. Cependant, dit-il, cette victoire n’a pas été acceptée par le président sortant, Demba Diabira qui n’était pourtant pas candidat.
Il poursuivra que ce dernier est allé jusqu’à convoquer une assemblée générale parallèle, réclamant la dissolution du bureau élu pour réinstaller son équipe qui a provoqué des tensions internes. “Je suis élu pour apaiser, pas pour créer une crise. Tant que je suis à la tête du HCME, les textes seront respectés”, a-t-il martelé.
Selon Habib Sylla, suite à cette nouvelle crise, certains membres du Conseil des Maliens de France ont porté plainte contre lui devant des juridictions maliennes. Et de préciser que le bureau du Haut conseil des Maliens de l’extérieur n’a aucune implication dans cette procédure. “Cette affaire qui a conduit Demba Diabira est consécutive à un différend entre les membres du Conseil des Maliens de France et le HCME n’est lié ni de près ni de loin à cette affaire”, a précisé le conférencier.
Dans son réquisitoire, il a aussi regretté des contestations similaires lors des élections des conseils du RDC et des Etats-Unis d’Amérique où des présidents sortants refusent d’accepter leur défaite. “Le cas du président sortant du Conseil des maliens établis aux Etats-Unis dépasse tout entendement, car il n’a fourni aucun rapport d’activités durant son mandat. Tout chose qui est contraire aux textes en vigueur de l’organisation. Aussi, n’a pas pu fournir tous ses dossiers de candidature”, a-t-il renchéri.
Pour finir, il a invité les parties concernées à privilégier le dialogue et à respecter les textes en vigueur. “Celui qui se sent lésé peut saisir la justice. Je n’ai aucun intérêt personnel dans cette fonction, si ce n’est celui de servir les Maliens de l’extérieur avec équité”, a-t-il conclu.
Boubacar Païtao