La dernière décade du mois de Ramadan, mois sacré de recueillement, de communion, de pardon, de partage, est une occasion toute indiquée pour implorer davantage Le Tout Puissant afin qu’ Il lui plaise d’exaucer nos prières et les vœux formulés tout au long d’un mois si béni , de gratifier nos pays de Sa Protection, de sa Miséricorde, de Sa Grâce, de sauver le monde de nos jours confronté à toutes sortes de bouleversements et de soubresauts.
Une telle opportunité, dans la foulée de La Nuit du Destin “Laïlatou Al Qadri”, ne peut qu’être mise à profit pour aborder utilement un sujet d’actualité préoccupant par le temps qui court, celui relatif au risque de l’instrumentalisation des faits religieux.
C’est un devoir de première importance de dénoncer des attitudes et comportements déviants, incompatibles avec les prescriptions d’un islam tolérant, largement répandu au Mali et dans la sous région.
Des actes déplacés, des gestes inimaginables manifestés çà et là et dont les ramifications se développent rapidement interpellent tous ceux qui ont à cœur les meilleures conditions de paix, de sécurité des pays de la bande sahélo saharienne face à leur évolution interne et externe.
En mettant l’accent sur certains faits réels, complexes et délicats, à dimension transfrontalière, nous ne pouvons que lancer un cri d’alarme en posant une problématique supranationale à caractère persistant. Il s’agit de dégager quelques idées forces, une approche pragmatique de la situation qui sévit au niveau de l’ensemble des pays de notre zone géographique.
Nul n’ignore les circonstances et les agissements qui prévalent et qui rencontrent de plus en plus un écho sonore dans une optique d’exploitation rationnelle, méthodique de l’influence religieuse.
La paix et la sécurité constituent des défis majeurs à relever aux fins d’amorcer, relativement aux multiples atouts dont disposent nos pays, l’essor économique et social de chaque contrée.
Les signes annonciateurs des ramifications tentaculaires des opérations développées le long des frontières poreuses appellent une implication et une sollicitude constantes de la part des Etats de la sous région notamment.
En l’absence de paix et de sécurité durables, les populations, sans défense efficace, paient les plus lourds tributs. Les femmes et les enfants en sont les premières victimes.
Et pourtant, ces populations, certes diverses, sont condamnées à vivre ensemble, unies et solidaires, partageant des vertus multiséculaires.
Les pays sahélo-sahariens sont minés par des conflits qui procèdent de logiques géopolitiques, sociologiques, économiques, mais qui revêtent les habits de la religion.
Le risque d’instrumentalisation du fait religieux existe surtout dans les milieux vulnérables : les islamistes radicaux ont passé par là.
En raison de la conjoncture difficile et incertaine, des phénomènes contagieux comme l’intégrisme, le fanatisme, l’intolérance, se révèlent au grand jour.
Il faut donc cerner pendant qu’il est encore temps les effets d’une telle menace existentielle afin de pouvoir en réussir efficacement l’extirpation.
Les solutions idoines à caractère pressant engagent les autorités politiques et administratives, la société civile, les partenaires au développement, tous ceux qui, de près ou de loin, placent au centre de leurs préoccupations le retour définitif de la paix et de la sécurité sur toute l’étendue de la bande sahélo-saharienne.
Chacun doit résolument s’investir pour susciter l’émergence de pays paisibles, modernes, tournés vers l’avenir.
Il y va de la marque vivante d’une vraie cohésion sociale transfrontalière et un élan collectif pour garantir la tangibilité des frontières, l’intégrité des territoires nationaux, la quiétude des populations, pour réduire les disparités de développement, lutter contre la pauvreté et tous les vices que celle-ci peut engendrer un peu partout dans nos villes et campagnes.
Chirfi Moulaye HAIDARA
Il n’y a pas instrumentalisation des faits religieux et ce n’est pas une affaire de milieux vulnérables ou de pays de la sous région. L’EIIL est en train de mettre sous ses bottes l’Irak, et réclame un Califat sur les pays voisins.
Nos dirigeants ont semé la « fitina », par leurs mensonges, ils ont jeté les enfants dans l’acculturation, travesti les mœurs, le plus souvent par haine longtemps contenu de l’ordre social et de la religion. Ils ont détourné l’argent du contribuable, mangé la part de l’orphelin, laissé mourir la femme en couche, crée un destin d’oisif pour la jeunesse. Pourquoi : parce qu’ils ont détourné les frais d’accouchement de 1000 femmes au profit des leurs propres, dépensé les frais de scolarisation de 1000 enfants – parmi lesquels bcoup d’orphelins – pour la scolarisation à prix outranciers des leurs propres, parce que pour trouver les meilleurs emplois à leurs enfants, ils ont donné en bakchich les frais d’organisation du concours de 1000 places. Ca, c’est la « fit
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