Institutions locales et variabilité climatique : Le rapport d’OXFAM-Mali lancé

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En vue d’aider les institutions sociales locales à mieux agir dans un contexte de moins en moins maitrisé, l’organisation internationale OXFAM avait initié une recherche en 2011 au Mali, visant à améliorer les connaissances des agents de développement sur une meilleure intégration des institutions sociales dans la gestion de l’adaptation aux changements climatiques.

 

Ainsi, le rapport de ces recherches, intitulé : « institutions locales, interventions externes et adaptations à la variabilité climatique : le cas du sud du Mali », a été lancé le 20 mai 2013 à l’hôtel Radisson.

 

C’était en présence de Paul Ahouissoussi et Mm Doukouré Mariétou Diaby respectivement directeur et directrice associé d’OXFAM-Mali. Il y avait aussi des représentants de services nationaux en charge de la question, des organisations paysannes.

 

En effet, la problématique d’adaptation aux changements climatiques fait partie des contraintes majeures auxquelles les agriculteurs de la zone sahélienne sont confrontées de nos jours. Les conséquences, aujourd’hui, ont permis de mettre cette question au cœur des réflexions. Le Mali qui est un pays à vocation agro-pastorale dépend de la bonne gestion de cette question cruciale pour l’opérationnalisation de sa politique agricole et l’implication des acteurs engagés dans le processus de production.

 

Dans sa brève allocution, le directeur associé d’OXFAM-Mali, Paul Ahouissoussi, a rappelé que cette étude a été commanditée par OXFAM en 2011 dans le cadre d’un projet de recherche plus vaste sur le rôle des institutions locales dans l’assistance aux communautés confrontées à la variabilité climatique, en particulier à la sécheresse dans le sud de notre pays. Il a précisé que l’étude a été financée par la fondation Bill § Melinda Gates.

 

Par ailleurs, le rapport analyse le rôle d’intermédiaire des institutions locales dans les pratiques d’adaptation développées par les individus et les collectivités dans la zone de production cotonnière du Mali. Selon le rapport, dans cette zone du Mali, le risque majeur lié au climat est l’irrégularité et l’insuffisance des précipitations, exacerbées par les difficultés à tirer de la culture du coton et des céréales sur les sols de moins en moins fertiles.

En somme, dans l’analyse de l’accès aux institutions et des liens entre les institutions, le rapport indique que les réponses des populations sont sans doute déterminées par leurs capacités à accéder aux institutions et par l’influence des institutions sur leurs conditions et leurs activités.

 

Adama Dao

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