Institut national de prévoyance sociale (INPS) : Les recettes du régime retraite équilibrées pour la première fois depuis dix ans

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La soixantième session du Conseil d’Administration de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) s’est tenue, lundi 8 octobre, dans la salle de conférence de l’Institut. Il a été l’occasion pour les administrateurs de se pencher sur les états financiers du service au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2006.

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Je constate avec un réel plaisir que les résultats de cet exercice nous autorisent à affirmer, sans risque de nous tromper, que la santé financière de l’Institut retrouvée se consolide progressivement et à un rythme soutenu», a déclaré Siaka Diakité, président du Conseil d’Administration dans son allocution à l’ouverture des travaux.

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En effet, l’INPS se porte bien ces dernières années. Chaque année, il marque un pas en avant vers le redressement de sa situation financière. L’examen des états financiers de 2005 à 2006 a montré une nette amélioration. La somme de 10,260 milliards a été enregistrée en 2006 contre 5,135 milliards en 2005.

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Grâce à la bonne santé financièrede l’Institut, aujourd’hui les recettes du régime retraite financent intégralement les dépenses techniques dudit régime. Ce qui explique que les recettes du régime retraite ont été équilibrées, pour la première fois, depuis plus de 10 ans, et ce malgré une augmentation des pensions ces trois dernières années pour environ 2,5 milliards de francs CFA.

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M. Diakité d’interpeller les administrateurs: «ces résultats encourageants, loin de nous distraire, doivent nous inciter à plus d’abnégation et de rigueur pour les consolider. Nous y parviendrons en persévérant dans la mise en oeuvre des reformes déjà entamées avec les études actuelles et la relecture des textes».

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Il convient de souligner que les administrateurs ont mis à profit la présente session pour faire le point d’exécution à mi-parcours du budget 2007 de l’INPS. Cela concrétise le souhait exprimé par le vice-président, Mamadou Sanogo, du Conseil d’Administration à l’ouverture de la 59e session.

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Selon lui, le budget doit désormais être pour l’Institut une véritable boussole sur le chemin déjà entamé de la performance et de la qualité du service rendu aux usagers.

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                         Abdoul Karim KONE

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