Quatre données de recensement et d’enquêtes sur la pauvreté, la consommation des ménages, le genre et conditions de vie des ménages et la configuration des ménages et qualité de vie au Mali permettent d’influencer les prises de décisions.
L’Institut national de la statistique (Instat), sous l’égide du ministère de l’Aménagement du territoire et de la Population (MATP), a organisé jeudi au Grand hôtel un atelier de restitution des études réalisées dans le cadre du Programme de travail 2015 en collaboration avec l’UNFPA.
Cet atelier rentre dans le cadre de la valorisation des données de recensement et d’enquêtes et de leur exploitation pour la prise de décisions. La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le secrétaire général du MATP, Seydou Moussa Traoré. Il avait à ses côtés, le directeur national adjoint de l’Instat et le représentant de l’UNFPA, Cheick Tidiane Mbengue.
L’Instat met à la disposition des décideurs, des planificateurs, des partenaires au développement une gamme d’études variées socioéconomiques, a souligné le directeur national adjoint de l’Instat, Harouna Koné.
Les études ont porté sur les déterminants de la pauvreté monétaire et non monétaire au Mali en 2011, les effets genre sur la structure de la consommation des ménages en 2014, le genre et conditions de vie des ménages en 2014 et sur la configuration des ménages et qualité de vie (les avantages et désavantages des grands ménages au Mali).
Les trois premières études ont été publiées dans le 1er numéro du “Cahier de l’Instat”, un outil élaboré pour orienter les politiques dans les prises de décision, a ajouté M. Koné. Toutes ces études ont été réalisées avec les données de l’Enquête modulaire et permanente auprès des ménages (Emop) de 2011 et 2014 et du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH).
Le représentant de l’UNFPA, Cheick Tidiane Mbengue, a annoncé que les statistiques servent a priori à éclairer les décisions prises par les acteurs du développement et gouvernement, entre autres, mais aussi à évaluer leurs interventions. Il a salué la participation de qualité des cadres nationaux aux travaux d’analyse et d’élaboration des rapports des différentes études et qui participe, dira-t-il, au renforcement des capacités statistiques nationales.
Le secrétaire général, Seydou Moussa Traoré, représentant le MATP, a révélé que l’une des faiblesses du système statistique national se situe dans la faible valorisation des données existantes, issues des enquêtes et des recensements insuffisamment analysées et diffusées. Il a salué, au nom du gouvernement, l’appui technique et financier de l’UNFPA pour l’aboutissement des travaux présentés et son appui au Mali pour une meilleure connaissance des caractéristiques de sa population.
Il a fait un clin d’œil à l’Institut I-Démo de la Faculté des sciences économiques et sociales de Genève. L’Institut I-Démo entretient un partenariat fructueux avec l’Instat. Il a surtout apporté sa contribution à l’étude sur la configuration des ménages et la qualité de vie.
Ousmane Daou