Insertion socio-économique des déplacés internes : 50 personnes déplacées en formation d’embouche et 10 femmes en savonnerie

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Le projet “Terre Douce d’Afrique” a lancé le mardi 22 août dernier, les activités du projet dénommé “renforcement des capacités entrepreneuriales de 50 personnes déplacées internes et leur communautés hôtes vulnérables en embouche ainsi que le perfectionnement de 10 femmes en savonnerie dans les communes V et VI du District de Bamako” financé par la Coopération allemande (GIZ).

La cérémonie de lancement de l’atelier a eu lieu dans les locaux du développement social en Commune VI du district de Bamako. L’atelier a regroupé l’équipe de mise en œuvre, les bénéficiaires, les autorités communales, le partenaire technique GIZ et le service de développement social.

L’objectif du projet est de permettre à ces communautés hôtes de pouvoir mener convenablement des activités entrepreneuriales et avoir quelque chose pour pouvoir subvenir à leur besoin. La majeure partie des participants viennent du Centre et certains de Tombouctou. Il s’agit de permettre à tous ces acteurs une meilleure appropriation et une participation active dans la mise en œuvre du projet à travers une large information.

Dans son intervention, la représentante du maire de la Commune VI, Mme Aminata Diakité, a remercié “Terre Douce d’Afrique” (TDA) pour cette belle initiative de renforcement des capacités qui, selon elle, va permettre l’insertion socio-économiques de nos déplacés internes et soulager la charge des communautés hôtes.

Amadou Sogoba, chef du projet TDA, a fait savoir que les participants ont reçu dans un premier temps une formation sur l’embouche et le rôle premier de TDA est de les appuyer en ce sens pour qu’ils puissent pleinement exercer ce métier. Le deuxième point, c’est de faire en sorte que chacun puisse mener pleinement l’activité d’embouche et permettre à ces six sites d’être des coopératives.

Le troisième point, visera à ce que chaque bénéficiaire puisse augmenter son revenu de 10 %. Et le quatrième point concerne les femmes qui avaient déjà bénéficié la formation, qu’elles puissent perfectionner leur activité de savonnerie au bout de ces six mois car, ajoute-t-il, elles seront logées dans les entreprises de production de savon pour qu’elles puissent perfectionner ce qu’elles ont appris avec le projet.

Ibrahima Ndiaye         

 

 

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