Insécurité grandissante à Bamako :. La population aux abois dénonce le laxisme des autorités

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Le  district de  Bamako et sa périphérie demeurent  toujours des zones de prédilection des bandits de tout genre.  Les bandits en possession d’armes à feu n’hésitent pas de s’introduire dans la famille des  paisibles citoyens pour  tuer leurs occupants afin de cambrioler tous  leurs biens. Cela, au  vu et au su des populations impuissantes.

Ils braquent les motocyclistes,  défoncent des ateliers de couture, des magasins, les portails des concessions afin de mener leurs opérations.

Quatre  ateliers de couture, deux boutiques  d’articles divers, une boutique de produits  cosmétiques ont été pillés courant  Septembre  dernier au quartier Banconi, pour ne citer que celles-ci  en sont des parfaites illustrations.

Tout dernièrement, Madame Coulibaly Mayama Konaré propriétaire d’une boutique de produits cosmétiques fut victime d’une visite de ces mêmes forces du mal.  Profitant d’une  pluie torrentielle, le mardi 20 Septembre dernier, aux environs de 00 heure, des bandits tentèrent de défoncer la serrure de ladite  boutique en vue  d’y cambrioler son contenu. Bien qu’ils aient réussi à ouvrir  la serrure, le cri d’un passant alerta la population,  toute chose  qui leur a dissuadé à commettre leur forfait. Ainsi, ils disparurent sous la pluie  dans  la nature, sans rien emporter, en croire Mayama, propriétaire de ladite boutique.

Au niveau de la parcelle de Ba Zoumana, le braquage   devient  de plus en plus récurent. Au long de la route qui mène à Konioumani, les usagers de cette voie sont victimes de multiples holdups.
A titre d’exemples,  dans la nuit du 1 au 2 Septembre 2016, des bandits armés enlevèrent trois motos dans une concession habitée par des locataires, près de la mosquée de Noumoribougou, après avoir   défoncé complètement le portail de la dite concession.

Aux dires des habitants des secteurs susmentionnés, la population est en insécurité totale car ne  bénéficiant  d’aucune visite des équipes de patrouille pendant les heures tardives de la  nuit. Recemment à Banconi razel un garçon de 18 ans environs a été lynché par la foule. Selon les témoignages, ils étaient au nombre de cinq au moment de leur opération. Ils tentaient de voler trois motos Djakarta garées sous les escaliers dans une concession.  Les quatre autres voleurs s’échappèrent de justesse.

D’après eux les forces de sécurité  se font rares dans leur quartier. Certes, au point de ne pouvoir passer par là rien qu’une fois, le mois ?
Même cas de figure à Dialakorodji et ses environs  les  populations sont en insécurité totale. D’après elles, même pendant  la journée elles sont victimes des bandits à fortiori. C’est justement dans la nuit de la semaine dernière qu’un vieil homme fut dépouillé de tout son argent alors que cette somme était destinée à faire soigner son petit fils hospitalisé. Et le 2 octobre 2016, aux environs de 2 heures  du matin, les bandits ont défoncé le portail d’une famille à Sarambougou l’un des quartiers de la commune de Sangarebougou,  pour aller  ligoter le chef de famille à cause d’une moto Djakarta qu’il avait recemment achetée à 375.000FCFA  pour sa fille qui venait de décrocher son D.E.F.

Cette situation trouble qui profite aux bandits de tout acabit n’est pas sans interpeler  les forces de l’ordre et de sécurité pour qu’elles puissent   accorder  une attention particulière à ces endroits indiqués en y menant des patrouilles mixtes pour assurer la sécurité  des populations dans la banlieue.
Nouhoum KONARÉ

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