Insécurité et criminalité à Bamako : Où sont passées les forces de sécurité?

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Le plus en plus l’insécurité et le banditisme gagnent du terrain à Bamako. Partout dans la ville il y a des vols de motos, voitures, des assassinats. Chaque jour constitue son lot de malheur pour les populations de Bamako, qui ne savent plus à quel saint se vouer. Face à l’insécurité grandissante, le banditisme,  il y a aujourd’hui des endroits à Bamako qui ne sont plus fréquentables une fois la nuit tombée, mieux la nuit aussi ne suffit plus pour certains qui s’attaquent à tout et n’importe quelle heure de la journée. Situation très critique et difficile pour les Bamakois qui sont dans les quartiers reculés de la capitale. Aucune sécurité pour les Bamakois.

 

De nos jours Bamako est devenu un lieu de criminalité et de banditisme par excellence, tous les jours que le bon Dieu fait, il y a des braquages, des gens sont dépossédés de leur moto, voiture. Des fois, ce sont  des corps sans vie qu’on découvre. Des coups de fusils par ci, des attaques par là. La question que l’on se pose est de savoir ou sont passés les forces de sécurité. Les malfrats sont de plus en plus hardis. L’absence de réponses appropriées n’est- il pas de quelque chose pour cela.  Tenez : la stratégie des délinquants consiste maintenant à braquer les groupes de jeunes réunis au tour du thé en tirant des balles réelles à l’air pour les effrayer avant de s’accaparer de leurs motos. Ces  bandits circulent en groupe sur des motos et ont déjà opéré dans plusieurs quartiers du district.  Le jeudi dernier quant nous passions devant le rond point Kontoro  et Sané, nous avons vu qu’un groupe de jeunes encerclait un motocycliste, ce sont les phares de notre véhicule qui ont fait fuir ces jeunes mal intentionnés. Qui sont partis avec les téléphones portables, et l’argent que le motocycliste avait sur lui. Selon l’infortuné n’eurent été les lumières, les jeunes voulaient le tuer et partir avec sa moto.  Un revendeur de cartes de recharges nous a fait savoir qu’à partir de 21 heures, il  rentre chez lui, car en moins d’une semaine,  les jeunes en question ont pris 11 motos Jakaarta  et blessés beaucoup de gens sur la même voie. Ils sont armés d’armes blanches, et de fusils artisanaux. 

 


Comme ce rond point, l’avenue Mali à ACI Hamdallaye n’est pas fréquentable à certains moments de la nuit, tout comme la route de Kati côté Samé. De nos jours plusieurs endroits de Bamako sont difficiles à traverser la nuit. Les voleurs sont de mèches avec les parkeurs des motos. Le mardi 4 octobre, deux filles ont été dépossédées de leur nouvelle moto Jakaarta  entre le lycée Ba Aminata et l’ECICA en plein jour. Les voleurs ont été pourchassés sans succès. Les filles n’avaient que leurs yeux pour pleurer. Certains bandits n’hésitent plus à ouvrir le feu en cas de résistance des propriétaires. Comme ce fut le cas à Darsalam, au niveau du camp 2, mais le propriétaire a eu la vie sauve car ils ont manqué leur cible.


Mieux sa moto est restée sur la route, ils n’ont pas l’emporter en raison de la réaction de la population. Ces cas illustrent à souhait l’insécurité dans laquelle les populations se trouvent longées. Chaque fois, les forces de sécurité viennent après coups. C’est pourquoi les populations ont commencé à appliquer l’article 320. Car même si les populations remettent leurs voleurs aux agents de sécurité deux ou trois jours après, ce sont les mêmes voleurs qui reviennent à la charge. En tout cas  de nos jours,  Bamako est  devenu une jungle c’est à dire la loi du plus fort.  Les forces de sécurité sont interpellées de même que les responsables du pays. Afin qu’ils trouvent rapidement  une solution à ce problème qui gagne du terrain à Bamako et dans nos grandes villes.       Kassim TRAORE

 

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