Inondations à Bamako : Le ministre de la Santé assiste les 399 ménages touchés en Commune VI

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Koné Ousmane ministère de la santé
Koné Ousmane ministère de la santé

Les pluies diluviennes du lundi 2 juin dernier ont fait des sinistrés dans le district de Bamako Bamako. En Commune VI, environ 400 ménages des quartiers de Yirimadio et de Missabougou ont été touchés. Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique leur a rendu une visite de solidarité à l’issue de laquelle  il leur a distribué des moustiquaires imprégnées d’insecticides et des comprimés Aquatabs pour les eaux de consommation souillées par la catastrophe qui n’a heureusement pas causé de perte en vie humaine.
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Ousmane Koné, accompagné des chefs de ses services techniques, était hier mercredi 4 juin 2014 sur le terrain en Commune VI. Par cette visite, le chef du département de la Santé et de l’Hygiène publique, était venu exprimer la solidarité du gouvernement et sa compassion aux populations sinistrées.

Il a d’abord rendu  visite aux victimes des inondations provoquées par les pluies du lundi dernier. C’était au Centre de santé de référence de Sogoniko, avant de poursuivre sa visite sur les sites d’inondations qui n’ont heureusement causé de perte en vie humaine. Le médecin-chef directeur du CSRéf de Sogoniko, Dr Boubacar Traoré,  a rappelé que chaque année, 7 sur les 10 quartiers de la Commune VI sont frappés d’inondation. Durant les  trois dernières années, ce sont des centaines de familles qui en ont été victimes.  Les 153 ménages sinistrés de Yirimadio et 246 de Missabougou par les pluies diluviennes de lundi viennent porter à environ 1185 ménages touchés par ce fléau causé par l’occupation anarchique des servitudes de fleuve et marigot par des constructions illégales, l’obstruction des collecteurs et autres voies de passage d’eaux fluviales.

A Missabougou comme à Yirimadio, le ministre de la Santé a fait le triste constat d’occupation du lit du marigot par des constructions à usage d’habitation et commerciales. En certains endroits, il a également constaté que le marigot est transformé en dépôt d’ordures. Les caniveaux inexistants peu ou pas, (s’ils existent, ils sont généralement obstrués) les moindres pluies sont susceptibles de créer des inondations.

Face à cette situation inacceptable, le ministre a rappelé que le gouvernement restera intransigeant sur l’arrêt de la prolifération des facteurs d’inondation. Cela, dit-il, se fera entre autre par la libération des servitudes de marigots, de fleuves, le curage des caniveaux, etc. Pour le ministre, « il n’est pas concevable que par la faute de quelques uns que tout un quartier ou une ville paye pour ce dont ils ne sont pas responsables ».

En attendant des mesures concrètes par les services compétents d’autres départements en charge de la question, le ministre de la Santé a appelé les populations à éviter tout acte ou comportement aggravant les risques d’inondations.

Il a ensuite remis des comprimés purifiant l’eau de consommation et des moustiquaires imprégnées d’insecticide. Il a également promis que des citernes d’eau potable desserviront les zones touchées par les inondations qui n’ont pas accès à l’eau courante.

Markatié Daou
CC/MSHP

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