Accompagné d’une forte délégation, le ministre de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Amadoun Konaté, a effectué une visite de terrain à Missabougou Est en Commune VI, le lundi 2 juin 2014, pour constater les dégâts de l’inondation dans la nuit du dimanche à lundi sur le lit du collecteur naturel du quartier et tirer la sonnette d’alarme dans les familles victimes en ce début de l’hivernage.
L’hivernage à peine commencé, la ville de Bamako renoue déjà avec ses habitudes en matière d’inondations. Les fortes pluies qui se sont abattues sur la capitale avant hier soir ont causé une grande inondation à Missabougou Est.
Les eaux de ruissellements ont débordé le collecteur naturel pour se frayer un chemin dans une trentaine de familles envoisinant le lit occasionnant d’énormes dégâts matériels. Après avoir visité les lieux, le ministre de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Amadoun Konaté, a constaté que la présente situation est alarmante en ces moments de début de la saison des pluies. « les familles que nous avons visité ont reçu une grande quantité d’eaux. Je ne sais exactement combien de millimètre de pluie est tombé mais le niveau d’eau a atteint à peu près 40 cm sur les murs dans les chambres à coucher. Nous avons constaté aussi les constructions sur le lit du collecteur naturel qui bloque le passage correct de l’eau. Il convient de trouver rapidement des solutions idoines pour que ces genres de situations ne se reproduisent plus au cours de l’hivernage. Mes collègues sont là. Et ils vont procéder rapidement à l’évaluation des dégâts et recensé les familles victimes » a -t-il dit en substance.
Selon Modibo Diakité, un habitant du quartier, la pluie a débuté aux environs de 4 heures du matin où tout le monde dormais et elle a transporté les véhicules, les frigos et les vivres sur son passage. Pour lui, les inondations ont commencé dans la zone après les constructions sur le lit du collecteur, sinon l’évacuation de l’eau ne posait aucun problème aux habitants du quartier auparavant. « Nous avons commencé à flotter sous l’eau, mon matelas et ma voiture à 5 heures » a confessé Mariama Diabaté, de la famille Trawélé. Aboubacar Sosso.
Moussa Dagnoko