A l’origine de ce mécontentement, une parcelle controversée appartenant à l’ex maire Badjê Soukhona. Ladite parcelle malgré qu’elle soit un passage d’eau, le maire y construit une station au grand désarroi de la population qui se traduisait par des marches réprimées.
En dépit de tous les risques de sinistre, Soukhona, avec la complicité de responsables de la commune résiste toujours à libérer le passage des eaux.
Dans l’après-midi du vendredi 14 juillet dernier, une forte pluie a justifié la crainte des habitants de Banconi Zêkênêkorobougou. En effet, en plus de la station et la Mairie, la pluie a inondé toutes les maisons environnantes.
C’est l’incident qui aura permis de dresser la jeunesse et les notabilités du quartier, comme un seul homme pour exiger « la fermeture et la démolition »de l’édifice.
Ces inondations, à entendre les populations de Banconi, deviennent répétitives à cause de l’entêtement de l’ex maire à permettre que l’eau puisse circuler normalement. D’ailleurs, un jeune du quartier témoigne: «c’est à cause de son comportement qu’il a été sanctionné dans les urnes ».
Donc, cette résistance est vue comme une vengeance contre la population. Les habitants du quartier ont promis d’utiliser tous les moyens légaux pour surmonter cette situation. Ils n’excluent d’user de violence si leurs doléances ne sont pas prises en compte.
Rappelons que les inondations occasionnent chaque année des dégâts importants dans ce quartier, surtout des maisons majoritairement construit en banco.
En attendant que les autorités se saisissent de cette affaire cruciale, les protagonistes continuent de multiplier les manœuvres pour imposer leur volonté.
KANTAO Drissa