Le jeudi 28 mars 2019, la bourse de travail a abrité une conférence de l’initiative zéro violence, ladite conférence était animée par le porte-parole dudit mouvement M Mamadou Sidibé. La rencontre portait sur les problèmes qui secouent notre pays, notamment la crise sécuritaire et économique. Pour la circonstance, des solutions idoines pour la sortie des crises multiple dimensionnelle ont été proposées. En conséquent, ils ont mis l’accent sur leur amertume et leur désapprobation, des massacres de Dioura et d’Ogossabou.
À l’entame de ses propos M Sidibé a lancé un appel patriotique à toutes les couches sociales pour une mobilisation générale, au regard de la gravité de la situation socio-sécuritaire de notre pays. À l’en croire, l’heure de la mobilisation générale a sonné. ‘’Il s’agit, de l’existence de notre patrie, qui est attaqué à sa racine, le socle de sa fondation, le vivre ensemble, la cohésion, l’entre aide et le voisinage à plaisanterie. Compte tenu de la gravité de la situation, l’initiative zéro violence demande à tout un chacun dans son domaine respectif, d’apporter une plus-value à l’édifice Mali’’, a-t-il laissé entendre. Sur ceux, propose-t-il, en matière sécuritaire, en effet la mise en place d’un comité de réflexion et de conseil, composé de tous les anciens chef d’État-major généraux de l’armée, l’ensemble des anciens chefs PC de l’armée, l’ensemble des anciens généraux à la retraite, l’ensemble des anciens directeurs des différents services de renseignements, pour la défense commune de la patrie et pour mieux épauler ceux en exercice actuellement, pour une meilleure complexité de la crise sécuritaire a dit M. Sidibé. D’autres solutions proposées sont entre autres la remilitarisation de la police nationale, la donne de la priorité aux recrutements militaires, l’incorporation de l’ensemble des volontaires dans les forces armées, l’appel de tous les anciens du SNJ.
Quant à la force Onusienne, qui est censé être plus fort que celle de barkhane, elle non plus, ne voit rien, n’entends rien, leur présence ne compromette-t-elle pas l’existence de notre patrie? Car le Mali n’a jamais connu une telle situation depuis le début de la situation à maintenant. La reconstruction du Camp de Dioura ainsi que le Village d’Ogossagou par le peuple dans toutes ses diversités dans un cadre de bénévolat pour montrer l’unité et l’engagement des uns et des autres.
Pour finir, il recommande au président de la République IBK, comme il aime le rappeler, qu’aucun sacrifice n’est de trop pour le Mali. Initiative zéro violence recommande à IBK pour l’amour de la patrie, de renoncer à 2,5 milliards de son budget de fonctionnement, pour ce qui concerne les ministres et les Députés, de renoncer à la moitié de leur salaire tout au long de la crise, il faut que les fonds de souveraineté de la primature et de l’Assemblée nationale soient revus à la baisse, le financement des partis politiques doit être suspendu jusqu’à la stabilisation économique définitive. Ces mesures contribueront à combler les vides des revendications sociales, de faire en sorte que les syndicalistes reviennent à des meilleurs sentiments en acceptant de diviser par deux leur exigence afin que, le reste du fonds générés puissent servir ailleurs.
Daouda Siaka Ballo