En réponse aux destructions des infrastructures et équipements socio-économiques du domaine public et privé suite à la crise sécuritaire qu’a connu notre pays, le gouvernement et ses partenaires au développement ont initié un Programme d’Urgence pour la Relance du Développement des Régions du Nord (PURD/RN). La région de Ségou a bénéficié d’une enveloppe de 500millions au titre de la première phase de ce programme. Cette enveloppe a servi à rénover, à construire et à équiper des bâtiments sans oublier l’acquisition de véhicules tout terrain. Le montant des investissements s’élèvent à 241millions et la maîtrise d’ouvrage déléguée était assurée par l’AGTIER.
L’inauguration qui a eu lieu le mercredi 16 juillet était présidée par le gouverneur de région et a regroupé autorités politiques, administratives et populations des communes de Nampala, Diabaly, Sokolo, Dogofry, Niono.
Vente du dépotoir du quartier Angoulême.
La population oppose un niet.
Pour avoir délivré le permis de construire d’un immeuble portant atteinte à ce que tout le monde considère et utilise comme un dépôt de transit dans la zone des bureaux au quartier Angoulême , la mairie de Ségou se trouve dans l’œil du cyclone d’une opinion suffisamment négative en son endroit. Pour le faire savoir, les riverains ont opposé un refus catégorique au démarrage des travaux obligeant le propriétaire à réfléchir par deux fois.
Nous sommes le matin du 15 Aout, les jeunes du quartier Angoulême posent des barricades entravant la circulation sur la bretelle RN6-Boulevard de l’an2000. Un tableau planté au beau milieu de la chaussée portait ceci « NOUS VOULONS NOTRE DEPOTOIRE » A côté d’autres avaient investi l’espace désormais compris comme le dépôt de transit des ordures ménagères du quartier. Visiblement remontés, ils ne cachaient pas leur opinion vis-à-vis de la vente de cet espace à un privé et se montraient déterminés à s’opposer à la réalisation de l’immeuble.
Pour le premier adjoint au maire, Mr. Madani NIANG, principale cible de toutes les attaques, l’opérateur privé dispose d’un titre foncier sur la parcelle, objet de litige, titre foncier délivré par le service des domaines.
La seule faute de la mairie, s’il y a faute, dira-t-il, est la délivrance d’un permis de construire après avis des services techniques de l’Etat.
C’est pourquoi, il a décidé de suspendre tous les travaux du chantier avant un éventuel dénouement heureux de la situation a-t-il conclu.
Sur le terrain les travaux n’ont pas bougé et le calme règne sur les lieux. Cependant, cet évènement qui pourrait connaître des débordements nous invite à la réflexion sur la gestion du foncier dans nos communes. A la lecture des faits, on a l’impression que la terre est attribuée sans concertation au préalable entre les différents acteurs en charge de la gestion du domaine public.
Convoites autour de la ferme de Soninkoura ‘(3)
Les chefs de quartier de sagou entrent en lice
La bataille autour de la ferme de Soninkoura (lire nos deux dernières parutions) vient de prendre un nouveau tournant avec l’adhésion du collectif des chefs de quartier de la ville de Ségou à la cause de ceux qui s’oppose au morcellement de la dite ferme.
Par une pétition adressée au Chef du gouvernement (voir copie), l’ensemble des chefs de quartier signifie leur opposition farouche à toute tentative de changer la dévolution de la ferme de sa mission première
Tang