A chaque rentrée scolaire, les écoles privées emploient des personnes pour aider lesélèves à traverser la route. Ce travail social autrefois se faisait par bénévolat mais aujourd’hui avec la floraison des écoles privées, ce travail mérite l’attention des autorités et tous les usagers de la route parceque la sécurité des enfants est en jeu.
Afin d’assurer la sécurité des élèves, beaucoup d’écoles privées ont commencé à recruter les agents pour s’acquitter de cette tâche. Pour Alou Traoré du Complexe scolaire privé “Horonya” à Niamakoro près de l’ancien marché, un agent qui aide les élèves à traverser la route à chaque descente des cours, fait un travail noble et social, qui demande de la patience et beaucoup d’abnégation.
“J’ai commencé ce travail grâce au directeur de l’école “Horonya”. “Il m’a approché pour me demander si je suis disponible pour ce job parce que celui qui le faisait est parti pour un autre boulot. C’est comme ça que j’ai commencé à faire ce travail et le directeur me paye à chaque fin de mois, je ne me plains pas trop même si la somme est modeste ça vaut mieux que de vagabonder ou voler. Je suis un sortant de la Fseg, ça fait un an que j’ai terminé les études alors au lieu de rester à la maison à se retourner les pouces je viens faire ce travail et vendre un peu d’essence à côté”.
Alou Traoré avoue cependant que ce travail comporte beaucoup de difficultés. “Les Maliens ne sont pas patients surtout les usagers de la route. A chaque descente quand nous aidons les élèves à traverser la route parfois, nous levons le panneau pour demander aux passants de s’arrêter, il y a certaines personnes qui viennent en toute vitesse et ne s’arrêtent jamais. Et très souvent, c’est ce qui provoque des accidents mais ces usagers de la route doivent savoir que ce sont nos enfants, nos frères et sœurs”.
Pour Alhabib Wélé Maïga, directeur du Complexe scolaire “Le Cabri” à Niamakoro Cité Unicef, les critères de recrutement des agents aidant les élèves à traverser la route à l’école sont, entre autres, l’expérience, la disponibilité. “J’en appelle les usagers de la route à respecter ceux qui aident nos enfants à traverser la route, à obtempérer à chaque fois qu’ils lèvent le panneau.
“Les autorités maliennes doivent venir en aide aux écoles privées pour que ces agents soient payés au mérite de leur salaire et afin que la sécurité des enfants à la traversée des routes soit garantie. Aux parents d’élèves également de contribuer pour la bonne marche de ce travail”.
Pour Amadou Bah de l’école privée “Le Lac Télé” Kalabancoura ACI, ce travail, c’est pour faciliter le passage aux enfants qui passent souvent des minutes sans pouvoir traverser la route. “C’est l’école qui nous emploie et elle nous donne un salaire et c’est mieux que de s’asseoir à ne rien faire ou d’aller voler”, ajoute Amadou Bah, insistant sur la difficulté du métier et des accidents dus à l’incivisme.
Issa Diarra agent à l’école privée laïque “Le Larousse” : “nous faisons ce travail pour que les petits élèves soient en sécurité. Quand les élèves arrivent au bord de la route, nous levons ce petit panneau. Les usagers s’arrêtent et cèdent le passage”, explique-t-il. “L’école nous a donné ce gilet, ce petit panneau et un salaire modeste à la fin de chaque mois”, laisse entendre M. Diarra.
Moribafing Camara et
Balla Traoré stagiaire
Ebe yen de wa!? A ce rythme la ville de Bamako sera quasiment invivable! C’est simplement la plus grande sauvagerie urbaine au monde. Il y a bien des métropoles aussi entassées et cacophoniques que Bamako, voire même plus…telles que Dakha, Lagos, Delhi et d’autres villes de l’inde etc.. , MAIS hélas! il n y aucune ville au monde dont les résidents se comportent dans la circulation routière comme ceux de Bamako…; dans d’autres villes entassées, au moins il y a toujours des règles et les citoyens civilisés qui les respectent, mais pas a Bamako!
Ici c’est la capitale de l’excès de vitesse des motos Jakarta (100-120km/h), des conducteurs alcoolisés au volants, des véhicules sans-plaques, des conducteurs de motos sans casques, des conducteurs support-en- trois -en- quatre sur motos, des moto taxis tricycles surchargées et hors gabarits, des enfants qui somnolent portés sur le dos des motos par leur parents irresponsables, des parkings anarchiques des camions aux bords des artères, des pannes et réparations des véhicules (pendant 2-7 jours) en plein milieu des routes sous le nez de la police, des violations fragrantes du code de la route sous le nez de la police qui ne s’intéresse qu’au papiers de véhicules, des doses d’insultes quotidiennes de parents par des usagers sauvages,…. tout ça dans une grosse boule de poussière sur des routes complétement délabrées.
Attention attention! Aux personnes avec des maladies cardiovasculaires…le stress de la conduite a Bamako est très dangereuse pour vous… ne conduisez pas vous même dans cette ville; trouvez vous des chauffeurs pour vos courses! Que Dieu protège nos enfants de ce désordre de la circulation routière de Bamako!
Bonsoir
Le campement de Trump que sont ces U$A est le campement de trop !
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