Le président de commission d’enquête des marchés incendiés à Bamako, l’inspecteur général Kansaye, était hier face la presse pour faire le point de l’évolution des enquête.
Dans le cadre des enquêtes sur les différents incendies des marchés de Bamako, le président de commission d’enquête et directeur général de la police nationale, l’inspecteur général de police Hamidou Kansaye, était lundi dernier, au ministère du Commerce, face à la presse pour faire le point de la situation.
Il a tout d’abord précisé que la commission a été mise en place conformément à la promesse autorités. Elle est composée de la police, la gendarmerie, la protection civile, la Chambre de commerce, l’urbanisme, l’équipement, les responsables des marchés… Il a fait savoir que beaucoup d’investigations ont été faites, que les enquêtes sont loin d’être terminées et qu’aucune hypothèse n’est écartée.
Au stade actuel des investigations, précisera le président de la commission, les incendies sont d’origines criminelles et électriques. Ces deux pistes ont été identifiées suite aux enquêtes de terrain. Il a rappelé le difficile accès à la source du feu par les secours, qui est dû, à l’en croire, à l’installation anarchique des kiosques dans les marchés.
Ce qui a fait que, pour le président de la commission, les incendies ont été ravageurs, faisant disparaître des indices pour le bon déroulement des enquêtes. Il a sollicité de ce fait, l’association des experts incendies à l’enquête pour avoir des analyses bien structurées et surtout incontestables.
Il a promis qu’à la fin des processus un rapport sera rendu public pour informer la population malienne de ce qui s’est réellement passé.
Il faut rappeler que cette commission a été mise en place par le gouvernement pour mettre au clair les causes des différents incendies des marchés de Bamako (Marché rose, Médine, artisanat et woro-suku).
Youssouf Coulibaly
