Le souhait tant attendu par les habitants de Oussoubidiagna et les communes environnantes s’est concrétisé le jeudi 27 juin dernier avec l’ouverture officielle du centre de santé de référence. Ce centre dont le ministre de la Santé, Zoumana Makadji a coupé le ruban inaugural a coûté à l’Etat 1 368 035 655 FCFA.
Il a été inauguré en présence de plusieurs personnalités dont l’ancien ministre de l’Emploi, Ibrahima N’Diaye, ainsi que des responsables administratifs, communaux et coutumiers. Le déplacement du ministre de la santé pour l’inauguration du joyau a été salué par la population de cette cité qui est sortie massivement pour réserver un accueil chaleureux à sa délégation. Ce centre dispose de toutes les commodités et de tous les équipements de technologie moderne qui feront de lui un centre de 2e niveau de référence. Il offrira ainsi des services de médecine générale, de santé de la reproduction, de pédiatrie, de gynécologie, de radiodiagnostic, d’urgence médicale et chirurgicale ainsi que de laboratoire à environ 121 484 habitants.
Situé dans une zone très enclavée, il a fallu à la délégation plus de 3 heures pour rallier Sandaré à Oussoubidiagna distant de 78 kilomètres. C’est pourquoi, le maire Hameye Sissoko a qualifié l’inauguration du Csref d’évènement majeur. Car selon lui, aucune femme ne perdra encore la vie en la donnant et aucun malade ne succombera sur le trajet vers un quelconque centre de santé. ” Car tout ceci est à conjuguer au passé. Ce centre pansera nos douloureux et cruels souvenirs liés à l’éloignement de centre spécialisé dans la prise en charge des malades ” a-t-il souligné. Il a promis, la main sur le cœur, que les populations mettront tout en œuvre pour bien entretenir ce joyau afin qu’il ait un impact positif sur l’amélioration de leur santé.
Le représentant du gouverneur de la région de Kayes a rappelé qu’il y a près de quinze ans, les populations vivant au nord du cercle de Bafoulabé ont émis le vœu de voir leurs problèmes de santé pris en charge par une structure de première référence. Il soutiendra que compte tenu des distances longues et surtout des difficultés d’accessibilité au chef-lieu du cercle, il s’imposait d’ériger une zone sanitaire plus proche des populations.
Selon Kaba Diallo, le représentant des ressortissants de la commune de Tomora en France, c’est la première réalisation importante et historique dans sa localité qui a été faite par les populations locales et leurs ressortissants en France. Il convient de signaler que les études architecturales ont été financées à hauteur de 27 315 495 F CFA par la Commune rurale de Tomora à travers l’Association des bénévoles franco-maliens pour le développement des communes du nord du cercle de Bafoulabé.
Le ministre de la Santé a pour sa part, signalé que ce joyau architectural a coûté à l’Etat malien 1 368 035 655 francs CFA dont 990 942 225 FCFA pour la construction et 377 093 430 FCFA pour les équipements, entièrement financé sur le budget national. Pour lui, ces investissements ne vaudront que par l’utilisation qu’on en fera. C’est pourquoi, il a rassuré que son département veillera à l’utilisation correcte et optimale des locaux et matériels mis à la disposition du personnel pour assurer un confort approprié aux patients. De même qu’une maintenance de qualité de ces nouveaux équipements sera également fournie.
Après la coupure du ruban, le ministre a reçu quelques détails techniques sur le centre qu’il a par la suite visité. Auparavant, il avait procédé à la remise d’une ambulance médicalisée et de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA).
Ramata TEMBELY Envoyée spéciale
je ferai tous pour mon pays
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