En vue de permettre la pleine participation des femmes dans la gestion des affaires de l’Etat en général et en particulier dans la gestion de la transition politique dans notre pays, nos : sœurs, mamans et compagnes de toujours ont décidé de se retrouver au sein d’un ensemble afin d’apporter leur brique dans la construction de la grande nation malienne.
En effet, avec l’appui technique de NDI : « National Demcrotic Institute » et un panel de femmes politiques et des organisations de la société civile, les femmes viennent de mettre en place un regroupement dénommé : « Coalition pour la participation de la junte féminine dans les sphères de décision (Cpfd) du pays. Ce grand évènement a eu lieu, le samedi dernier, au centre Aoua Kéïta, en présence de nombreux journalistes, qui n’ont pas manqué de poser des questions aux membres de ce regroupement sur les objectifs de la nouvelle coalition.
Même si les questions des journalistes ont dû tourner autour de sujets plus généraux sur « la femme malienne et la politique », l’objectif de la rencontre du 30 mars dernier était de partager avec les hommes de médias une déclaration de la coalition adressée au Professeur Dioncounda Traoré, le président de la République par intérim.
Dans cette missive, les femmes signataires du document final de cette nouvelle coalition demandent au chef de l’Etat : l’implication effective des femmes dans le processus de gouvernance démocratique du Mali ; un nombre plus important de femmes dans les organes et instances de la transition ; l’accélération de la mise en œuvre de la politique nationale « genre » ; la mise en place diligente du Conseil Supérieur de la Politique Nationale « Genre » qui a été créé auprès du Premier ministre en décembre 2011 ; l’adoption d’une Loi sur la parité dans les postes électifs et l’allocation d’un quota de 30% pour les postes nominatifs ; la nomination d’une femme au poste de Médiateur de la République.
Autres revendications des femmes adressées au Président de la république par intérim, portent sur : la dynamisation des cellules « Genre » créées auprès des différents Départements ministériels ; la création de cellules « Genre » auprès du Président de la République, du Premier ministre et auprès des autres institutions de la République. Elles souhaitent aussi la nomination d’une femme comme présidente de la Commission Nationale de Dialogue et de Réconciliation.
Précisément sur ce dernier point, le président de la République a partiellement entendu l’appel des femmes, car, Mme Oumou Traoré de la CAFO a été nommée comme première vice-présidente de cette commission. Quant à savoir si elles seront pleinement entendues par le Président de la république en rapport avec la nomination d’une femme au poste de Médiateur de la république, les femmes souhaitent vivement que leur attente sera comblée de façon positive.
Rappelons que la Cpfd est composée d’associations d’hommes et de femmes issues des partis politiques, de la société civile ainsi que de personnalités indépendantes, sensibles au genre, recherchant la paix, la sécurité et la stabilité pour notre chère patrie : le Mali des grands Hommes.
ST