Plus de 70 ressortissants maliens, expulsés de la Guinée Equatoriale, sont arrivés lundi dernier à Bamako dans le dénuement le plus total. Qualifiés de «sans-papiers» par les autorités de Malabo, ces Maliens, parmi lesquels figurent des enfants mineurs, affirment pour la plupart avoir des papiers et dénoncent la brutalité des forces de l’ordre équato-guinéennes. Selon des témoignages, tout a commencé par l’arrestation de nombreux ressortissants maliens dans des villes comme Malabo ou encore Bata. Parmi eux, des enfants mineurs comme ce jeune garçon : «Il y a des gens qui ont laissé leur magasin, il y a des gens qui ont laissé leur boutique et même leur femme avec leurs enfants. On nous a arrêtés pour nous conduire à la police. On nous a battus pour que nous ne revenions plus».
Ensuite, ces Maliens sont passés par la case prison, comme l’explique cet homme marqué par ce qu’il lui est arrivé : «On a fait un mois et cinq jours de prison. Il y avait trois personnes pour un petit morceau de pain avec une sardine. Il fallait manger avec des menottes. Beaucoup de gens étaient menottés. On a beaucoup souffert et on est malade maintenant». L’homme raconte ensuite son expulsion : «À Malabo, ils nous ont fait descendre à Cotonou par avion». Finalement de Cotonou à Bamako, ils feront le trajet par route.
Hamane Touré dit «serpent» déçoit
Les amis et soutiens à l’ancien président Amadou Toumani Touré (ATT), exilé à Dakar depuis 2012, ont organisé le 26 mars dernier au Cicb un grand meeting pour demander son retour au bercail. Si la mobilisation était de taille, bon nombre de participants sont restés perplexes après le discours de l’un des principaux organisateurs en la personne d’Hamane Touré dit «serpent». En effet, plutôt qu’un discours de soutien à ATT au nom de qui le meeting a été organisé pour demander son retour après 3 ans d’exil au pays de la Téranga, Serpent s’est livré à une partie d’éloges pour le président IBK. Ce qui n’était pas l’objet de ce grand rassemblement. En tout cas, le public qui attendait un autre discours de la part de celui qui a bénéficié de toutes les largesses de l’ancien président ATT, a été déçu au point que certains se posaient la question s’il ne s’agissait d’un début de positionnement de Serpent. Ou encore, avait-il une autre idée derrière ce meeting ?
Traduire les responsables en justice
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies au Mali (RSSG) et chef de la Minusma, M. Mongi Hamdi, est profondément attristé par la mort d’un employé du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans la région de Gao lors d’une attaque qui a également blessé un autre membre du CICR.
L’attaque a eu lieu le 30 mars vers 11 :00 h à environ 25 km de Gao sur la route entre Tacharane et Haoussa Foulani lors du passage du camion qui était clairement marqué de l’emblème du CICR, et qui était en route vers le Niger pour rapporter du matériel médical pour l’hôpital de Gao, qui en manque cruellement. M. Hamdi présente ses sincères condoléances à la famille de la victime et exprime sa solidarité au CICR, ainsi qu’à tous les travailleurs humanitaires présents au Mali qui viennent chaque jour en aide aux plus démunis. M. Hamdi condamne dans les termes les plus forts cette attaque qui constitue un crime contre l’humanité et appelle les autorités maliennes à identifier les responsables et à les traduire en justice.
Nos representants dans les villes des pays amis doivent prêter assistance à nos comptariotes. C’est cela l’objet des consulats et ambassades.
D’un autre côté, il faut aussi que le citoyen malien s’habitue à se faire recenser au niveau de sa representation (carte consulaire). C’est penible ce qui arrive mais nous avons coneillé aux notres de faire des réalisations au pays pour ne pas repartir à zero.
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