Sommet sur la migration : À la recherche des moyens financiers

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 En prélude à l’événement, un haut fonctionnaire européen a animé une vidéo-conférence depuis Bruxelles le lundi 9 novembre 2015. Cette conférence était simultanément suivie par les journalistes de 10 pays africains concernés par le sommet,  au siège de l’Union européenne dans leur pays.

Ce sommet portera sur les enjeux mais également les opportunités que représentent les migrations. Il sera l’occasion de reconnaître que la gestion des migrations relève de la responsabilité commune des pays d’origine, de transit et de destination. Les discussions vont porter essentiellement sur cinq domaines spécifiques. Il s’agit de remédier aux causes profondes du problème en s’efforçant de contribuer à établir la paix, la stabilité et le développement économique ; d’intensifier les travaux visant à promouvoir et organiser les voies de migration légales ; de renforcer la protection des migrants et des demandeurs d’asile, en particulier des groupes vulnérables ; de s’attaquer plus efficacement à l’exploitation et à la traite des migrants et de coopérer plus étroitement pour améliorer la coopération en matière de retour et de réadmission.

 

Depuis 2005, l’approche globale de la question des migrations et de la mobilité (Agmm) constitue le cadre des relations de l’UE avec les pays tiers dans les domaines de la migration et de l’asile. Mise à jour en mai 2012, l’Agmm complète la politique étrangère et la politique de coopération au développement de l’UE. C’est sur elle que s’appuient plusieurs processus de coopération entre l’UE et les pays africains à différents niveaux.

Le sommet de la Valette s’inscrit dans le cadre de cet effort, en réunissant les pays européens et africains pour qu’ils travaillent dans un esprit de partenariat et trouvent des solutions communes à des problèmes communs. Il vise à développer les activités et les cadres de coopération existants, en mettant l’accent sur cinq domaines cités ci-haut.

Les questions des journalistes maliens ont porté sur l’échec du centre d’information et de gestion de la migration (Cigm), un projet financé par l’UE et qui était censé d’apporter des réponses nationales, voire sous-régionales à la migration irrégulière, et les retombées du sommet pour les pays africains en général et pour le Mali en particulier. Depuis Bruxelles, le haut fonctionnaire européen a apporté des réponses à ces questions.

Diango COULIBALY

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