C’est hier jeudi 25 janvier 2018 à l’Aéroport Modibo Kéita que les 169 migrants maliens parmi lesquels les 69 rescapés du naufrage des côtes libyennes ont regagné le bercail.
Le ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine (MMEIA) en partenariat avec l’Organisation internationale de la migration (OIM) continue sa série de rapatriement des migrants maliens en détresse sur le territoire libyen. Après l’accueil de 164 migrants fin décembre 2017, 169 autres ont signé leur retour au bercail ce jeudi.
Dans ce nouveau convoi, figuraient des prisonniers qui ont quitté directement les prisons libyennes pour être embarqués dans l’avion. On notait également parmi les 69 rescapés du naufrage survenu le 7 janvier sur les côtes libyennes. Ces individus dont l’arrivée qui était prévue le 18 décembre avait été compromise par un conflit entre milice autour de l’aéroport de Tripoli qui a occasionné un moment sa fermeture au trafic. Le vol a enregistré également cinq femmes et deux mineurs.
Ce vol en provenance de la Libye constituait le premier du genre au compte de l’année 2018.
Moussa Aliou Koné, chef de cabinet du ministère des Maliens de l’Extérieur, a remercié l’OIM pour tous ses efforts aux côtés du gouvernement et assuré que des dispositions sont en cours pour rapatrier d’autres migrants en situation difficile. « Des actions sont menées également pour dissuader tous les jeunes Maliens qui tentent de prendre les larges », a révélé M. Koné. Il a annoncé l’arrivée d’un nouveau convoi de 169 personnes le lundi prochain.
Pathétiques témoignages des rapatriés de retour étaient.
MD : « j’ai quitté le Mali pour la Libye le 11 avril 2017, je regrette ce choix aujourd’hui, à cause des difficultés que j’ai vécues dans ce pays. Je ne conseille personne de faire autant. C’est la cabale contre les ressortissants subsahariens. Nous demandons l’amélioration des conditions de vie au Mali pour nous éviter le drame survenu le 7 janvier sur les larges libyennes ».
SK : « J’ai reçu une balle perdu lors de l’affrontement des milices. J’étais avec un autre compatriote qui a été grièvement blessé par une balle perdue aussi que j’ai perdu de vue jusqu’à mon arrivée. La Libye n’est plus fréquentable. Je suis parti en bonne santé et je retourne grièvement blessé. Je suis chauffeur, je ne tenterais plus une autre aventure, je vais me concentrer ici pour gagner ma vie ».
Une dame du convoi, s’est également confiée à la presse. Elle tentait de regagner l’Espagne en compagnie de ses deux enfants et de ses deux frères. Malheureusement pour elle, l’un de ses jeunes frères s’est noyé dans la méditerranée. Elle n’en revient toujours pas. De sa descente d’avion, la bonne dame n’a cessé de pleurer la mort de son frère survenue lors du dernier naufrage en Libye.
Ousmane Daou
C’est facile de rejeter la responsabilité sur les autres. Interrogeons – nous ici, que fait on pour améliorer notre situation ? Nous avons beaucoup d’atout que nos autorités peuvent nous permettre d’exploiter. Il n’est facile pour personne de quitter ceux qui t’aiment pour te retrouver ailleurs où on t’accueille qu’avec mepris et dedain. Malheureusement ceux qui partent n’ont souvent pas le choix.
Je crois que nous pouvons cependant leur donner espoir de sorte qu’ils renoncent à partir. En plus des autorités, la famille joue un grand rôle dans le renoncement à un départ plein de risques.
C’est facile de rejeter la responsabilité sur les autres. Interogeons – nous ici, que fait on pour améliorer notre situation. Nous avons beaucoup d’atout que nos autorités peuvent nous permettre d’exploiter. Il n’est facile pour personne de quitter ceux qui t’aiment pour te retrouver ailleurs où on t’accueille qu’avec mepris et dedain. Malheureusement ceux qui partent n’ont souvent pas le choix.
Je crois que nous pouvons cependant leur donner espoir de sorte qu’ils renoncent à partir. En plus des autorités, la famille joue un grand rôle dans le renoncement à un départ plein de risques.
Maintenant que vous avez échappé à la mort et vu votre courage indéniable, faites meilleurs usage de vos talents en massacrant toutes les troupes d’occupation coloniale au Mali, à commencer par les français. Ce sont les français qui créent la misère en Afrique.
Il faut une armée de résistance populaire à la place de celle que nous avons eu pendant ces 57 dernières années !
Tant que les français, les vrais instigateurs de toutes ces souffrances et pertes de vie humaines ne se sentent pas en danger au Mali et ailleurs en Afrique, la descente aux enfers va se poursuivre partout en Afrique.
La solution à cette crise malienne, c’est de concentrer toutes les énergies sur la guerre contre les troupes d’occupation coloniale au Mali. En premier lieu, il faut faire subir de très lourdes pertes aux troupes françaises et la France se rétirera immédiatement du Mali avec sa queue entre les jambes !
Les maliens sont entrains d’être massacrés pour le simple plaisir des barbares français qui ont cette barbarie éréditaire dépuis l’époque de l’Empire Romain. La mise en scène des souffrances humaines les plus atroces était le moyen de divertissement favorit des peuples romains. C’est cette barbarie qui continue encore aujourd’hui, mais avec d’autres victimes, d’autres gladiateurs et d’autres modes oppératoires.
Ces enfants de pauvres noirs maliens sont utilisés comme proies de fauves pour les spectacles de gladiateurs de l’Empire Romain du 21ème siècle.
Sachez que les romains s’amusaient en régardant des pauvres et des esclaves dévorés par des lions. D’autres manières d’amusement consistaient à mettre en scène des guerres entre des gladiateurs bien armés et des pauvres sans armes ou munis d’armes innoffensives face à la protection des gladiateurs. L’issue du combat était connue d’avance. Les pauvres étaient massacrés sous le régard et les applaudissements des spectateurs romains qui s’amusaient comme dans une salle de cinéma d’aujourd’hui. Mais ici, c’est pas du virtuel. C’est la réalité.
Sachez aussi que les français sont les descendants des romains. Donc, ils ont cette barbarie dans le sang et dans les gènes. Les pauvres soldats maliens sont aujourd’hui utilisés comme les proies à massacrer en direct pour le spectacle et le plaisir des romains. Les terroristes du MNLA sont utilisés comme les gladiateurs bien armés et bien protégés pour bien amuser le public romain en massacrant les pauvres nègres maliens. Et vous voyez que ça marche aussi bien qu’au temps de l’Empire Romain. Les blancs observent sur leurs smartphones tous ces massacres de nègres maliens par les gladiateurs touarègues du MNLA qui sont bien armés et bien protégés.
Faut aussi sanctionner les passeurs qui génèrent toutes ces prises de risques!
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