Le ministère des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine a rapatrié le mardi 23 octobre 2018, 128 de nos compatriotes en détresse en Libye. Environ 2100 de nos compatriotes ont été rapatriés depuis le début de l’année 2018.
Le ministère des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine poursuit ses opérations de rapatriement de nos compatriotes en détresse en Libye. Le mardi 23 octobre 2018, ce sont 128 Maliens qui ont été rapatriés volontairement de la Libye. Parmi les migrants rapatriés, cinq étaient dans des centres de détention à Tripoli et environs. Dans le groupe, on compte une dizaine de femmes et d’enfants et deux blessés.
Les migrants ont été accueillis à leur descente d’avion par le chef de cabinet du ministère des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, Moussa Aliou Koné, en présence du chef du bureau de l’Organisation internationale de la migration (OIM) au Mali, Bakary Doumbia. De l’aéroport, les rapatriés ont été conduits à la Cité d’accueil des Maliens de l’extérieur à Sogoniko commercial non loin de la Cité des enfants, où ils passeront quelques jours avant d’être acheminés dans leur localité d’origine. De janvier à octobre 2018, ce sont environ 2100 Maliens, qui ont été rapatriés volontairement de la Libye. Ces operations de rapatriement volontaire ont été possibles grâce aux efforts du gouvernement et de ses partenaires. Il s’agit de l’OIM avec l’appui considérable de l’ambassade du Mali en Libye et du Haut conseil des Maliens de l’extérieur.
Aux dires de Moussa Aliou Koné, nos compatriotes en détresse sont encouragés par le gouvernement, en collaboration avec l’OIM, à rentrer au pays, sans aucune forme de contrainte.
Selon Bakary Doumbia, représentant de l’OIM au Mali, le leadership des opérations de rapatriement revient au gouvernement malien, l’OIM n’ayant qu’un rôle de soutien. Il a également annoncé que l’OIM, en partenariat avec le ministère des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, organisera le jeudi 25 octobre 2018, une cérémonie de donation de kits aux rapatriés qui ont bénéficié d’une formation dans le cadre du programme de réinsertion socio-économique des migrants, mise en place par l’OIM. Ces dons devraient leur permettre de redémarrer leur vie professionnelle.
Ousmane Daou