Projet Bara Sira: 163 jeunes maliens initiés aux activités génératrices de revenus

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Le Projet Bara Sira a connu son épilogue, le mercredi 12 février dernier. C’était, sous l’acropole à la Faculté des Sciences et Techniques de Bamako, au cours d’une cérémonie de restitution des résultats du projet, suivie d’une conférence-débat sur l’immigration clandestine.

163 jeunes de Bamako et Kita dont 90 migrants de retour au Mali sont les bénéficiaires du projet BARA SIRA. Un projet financé par l’Agence Italienne de Coopération pour le Développement et mis en œuvre par les ONG COOPI, ENGIM Internationale. L’objectif du projet, explique Cristina CARDELI, Chef de projet à COOPI, est de contribuer au renforcement de la résilience des migrants potentiels et des migrants de retour au Mali.

A Kita, ils sont 140 bénéficiaires du projet Bara Sira dont 30 femmes. Les jeunes ont appris entre autres, l’élevage, l’agriculture, la transformation des produits agricoles. Ils viennent des communes de Budofo, Djidian, Kokofata et Tambaga du cercle de Kita. Aussi, 21 entreprises ont été créées et grâce aux structures comme l’incubateur CREATEAM, les entrepreneurs ont bénéficié de d’accompagnement adéquat. Dans les localités du projet, assure Martina Concetti, Chef de projet à l’ONG ENGIM, une campagne d’information et de sensibilisation sur le risque de la migration irrégulière a été organisée.

A l’acropole de la FST, le sociologue Dr Brema Ely Dicko, expert des questions migratoires, s’est entretenu avec le public sur le thème: «Migration & jeunesse: Comment s’engager au Mali après le retour?». Le chercheur a expliqué que la migration n’est pas un phénomène nouveau. Cependant, au fil des années, aux dires de Dr Dicko, la migration était libre beaucoup plus libre. Aujourd’hui, il n’est pas interdit de migrer à condition de partir dans la légalité.

Mamadou TOGOLA/Maliweb.net

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