Présidence du Haut Conseil des Maliens de France : rnDiadié Soumaré ne briguera pas un autre mandat

0

         Le mandat du bureau du Haut Conseil des Maliens de France que préside Diadié Soumaré depuis 1997, arrive à terme dans quelques mois. La bataille pour la succession de Soumaré est déjà ouverte en France. Aussi, sont- ils nombreux à vouloir occuper ce poste. On cite les noms de Séga Doucouré du Mouvement Citoyen, Gaharou Doucouré de l’URD, Mahamadou Cissé du Parena, de Diafara Touré.

rn

            A chaque passage d’une délégation malienne dans la capitale, Diadié Soumaré se fait l’obligation d’être à leur côté. C’est dans ce cadre qu’il a rendu une visite de courtoisie au groupe de journalistes qui était à Paris pour couvrir la 7ème édition de la fête de l’artisanat.

rn

Si les candidats travaillent déjà sur le terrain, l’occupant du fauteuil du président du Haut Conseil des Maliens de France n’a pas l’intention de briguer le suffrage des électeurs.
rnC’est en 1997, que Diadié Soumaré est arrivé à la tête de cette institution. Aussi, après deux mandats pleins et entiers, et un mandat de transition au service de la communauté malienne, l’homme est catégorique pour son retrait. Cependant, il a précisé qu’il restera toujours utile à la communauté. Au moment où il s’apprête à se retirer, il s’est dit satisfait de la reconnaissance de bons nombres de Maliens.

rn

            Selon Diadié Soumaré, le changement apaisera la situation et permettra d’aller au renouvellement. Cependant il prie le Tout-puissant, le miséricordieux de bien vouloir lui accorder une longue vie, afin qu’il puisse être observateur du Haut Conseil après son départ.

rn

Diadié Soumaré reconnaît que les foyers constituent de réels problèmes et qu’il existe une élite de la communauté malienne en France.
rn            Par rapport  à son bilan, il s’en réjouit,  et accepte volontiers les critiques. Cependant, a-t-il fait savoir, «se cantonner sur les carences, c’est léger.  Je suis très fier d’avoir conduit se mandat. J’assume les carences».

rn

Tiémoko Traoré

rn

Envoyé spécial à Paris

rn

 

rn

 

Commentaires via Facebook :