Définir de façon participative une politique nationale migratoire adaptée aux dynamiques nationales, régionales et internationales en constante évolution, faire le point sur le processus d’élaboration de la politique nationale migratoire et recueillir les contributions de personnes ressources, tels sont les objectifs visés par le ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine à travers l’organisation le jeudi 21 juillet au Gouvernorat du district d’un atelier régional d’échanges et de concertation qui consacre le lancement des ateliers régionaux dans la même dynamique.
A l’ouverture des travaux présidés par le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Dr. Badara Aliou Macalou qui avait à ses côtés son collègue de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Modibo Kadjoké, a rappelé l’intérêt que les pouvoirs publics accordent à la migration, ancrée dans nos mœurs depuis des lustres.
Cette volonté du président de la République, Amadou Toumani Touré, affirme le ministre Macalou, est illustrée par l’organisation du Forum des investisseurs de la diaspora (Fidima) en décembre 2009, le Forum de la diaspora intellectuelle scientifique et technique (Diaspo-ISTM) en juillet 2010, le rapatriement de milliers de nos compatriotes de Côte d’Ivoire et de la Libye, la création de cadres de concertations, l’accompagnement des expulsés et autres reconduits, la mise en place de projets de réinsertion socioéconomique des migrants…
Nonobstant ces efforts, loue Dr. Macalou, l’on constate cependant le manque d’une vision stratégique de la problématique migratoire dans toute sa globalité. D’où l’élaboration d’une politique nationale de migration qui s’avère une impérieuse nécessité, explique le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine.
Dr. Badara Macalou de préciser que les présents échanges et concertations régionaux visent à faire par les différents acteurs régionaux, le point sur le processus d’élaboration de la politique nationale migratoire et de recueillir leurs contributions, afin de finaliser le document d’avant-projet.
A noter que différentes sensibilités sociopolitiques et différents partenaires participent à l’atelier de Bamako.
Abdoul Karim Maïga