Politique africaine et migration : Arga-Mali ouvre le débat

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Dans la mise en œuvre de son programme Djemu, l’Alliance pour refonder la gouvernance en Afrique (Arga-Mali) a organisé une conférence débats sur le thème migration au prisme de l’actualité : l’Europe mobilisée, l’Afrique à la traîne.

 

Le chef de département sociologie-anthropologie de l’Université des lettres et des sciences humaines de Bamako, Dr. Bréma Ely Dicko, était l’invité d’honneur du numéro octobre de l’Espace Djemu. Ce projet est une initiative conjointe de l’Institut du local et de l’Alliance pour refonder la gouvernance en Afrique.

Ce cadre de réflexion ouvert, multi-acteurs et participatif sur les problématiques de gouvernance, de démocratie et de citoyenneté au Mali a enregistré la participation des universitaires autour de la thématique migration au prisme de l’actualité : l’Europe mobilisée, l’Afrique à la traîne. Selon le conférencier, Dr. Bréma Ely Dicko, la problématique est une question très sensible à plusieurs dimensions.

“Malgré les conventions signées et ratifiées par les organisations sous-régionales et les gouvernements, la libre circulation des personnes et de leurs biens est loin d’être une réalité. Les politiques africaines sont en retard vis-à-vis de l’Europe. Or, la migration et le développement sont un couple”, a-t-il expliqué.

Pour Dr. Bréma Ely Dicko, la situation nécessite une réflexion cohérente de toute la chaîne migratoire. “Les dirigeants africains sont moins présents quant il s’agit d’une lecture critique sur le phénomène. Pourtant, la problématique de la migration a pris une dimension internationale qui nécessite de nouvelles perspectives”, a-t-il a affirmé, ajoutant que le transfert des migrants dépasse l’aide bilatérale.

Le coordonnateur de l’Arga-Mali, Ambroise Dacko, a apprécié le caractère inclusif du débat.

Bréhima Sogoba

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2 COMMENTAIRES

  1. Certes, on a l'impression que Dr, DICKO à beaux critiqué la politique mirgartion Afrique-Europe. Mais j'espère que Dr é présenté un plan politique pour aider à la réalisationd'une migration positive sécurisé.

  2. Le phénomène migratoire auquel est confronté certains pays en l’occurence ceux d’Afrique reste une question débattue à tout moment, elle n’est donc pas figée dans le temps et dans l’espace. Certes on a beau parlé des risques de ce phénomène mais certains dirigeants politiques ou les contractants du pacte social restent inamovibles. En ce sens, je suis d’une part d’avis avec ceux qui soutiennent le déplacement massif des personnes vers d’autres pays dans le but de satisfaire leurs besoins parce qu’il permet non seulement de repondre aux besoins des migrants mais aussi il permet de gonfler l’économie de leur pays d’origine. Enfin, je suppose que la migration va de pair avec le développement.

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