Nouvelle invasion de l’Afrique au nom de la lutte contre la migration : Des africains harcelés sur leur propre terre par les occupants européens.

2
Des migrants attendent d'être secourus par les garde-côtes italiens, à 30 miles marins de la côte libyenne, le 6 août 2017.
Des migrants attendent d'être secourus par les garde-côtes italiens, à 30 miles marins de la côte libyenne, le 6 août 2017. © ANGELOS TZORTZINIS / AFP

La lutte contre le terrorisme n’était qu’un prétexte pour le retour massif des troupes occidentales en Afrique. Aujourd’hui, leur priorité est de s’attaquer aux candidats à la migration avant qu’ils quittent le continent et tous les moyens sont déployés pour cet acte qui se produit avec de graves violations des droits de l’homme et curieusement avec l’aide de dirigeants africains.

Le lundi 22 janvier dernier, l’émissaire de l’OIM Giuseppe était au Niger pour en rencontrer le médiateur de la république. C’était pour demander à ce dernier de faire un plaidoyer auprès des pays voisins concernant le retour leurs ressortissants qui sont retenus à Agadez.

A ses dires, il venait de faire un tour pour voir ces migrants qui resteront comme des prisonniers avant qu’on les renvoie chez eux dans quelques semaines pour certains et dans quelques mois pour d’autres. Depuis l’année dernière, Emmanuel Macron ne cachait pas sa volonté de créer des frontières entre les états de la sous-région pour la même cause.

Il a défini sa politique de création de hot spot au Niger et en Libye. C’est-à-dire des bureaux du service d’immigration de la France dans ces pays du Sahel pour contrôler sur place qui doit aller en Europe, comme pendant l’esclavage lorsqu’on venait sélectionner les gens selon des critères. Curieusement, le 4 août 2017, sur RFI Christoph Boisbouvier avait interrogé le 1er ministre nigérien sur les hots spots qui doivent être installés chez lui.

Il a répondu qu’il a attendu Macron s’exprimer sur le sujet à travers des médiats français et qu’il n’y a pas eu de démarche officielle. Maintenant ces centres existent parce que le colonisateur montre qu’il fait ce qu’il veut. Dans le même Niger, il a fallu des révélations de certains journalistes de l’hexagone en décembre dernier pour que les autorités disent à leurs compatriotes qu’elles avaient signé un accord pour l’arrivée de 450 militaires Italiens.

La mission de ce commando est de lutter contre la migration clandestine. Forte de cette nouvelle opportunité d’occupation, l’Italie a voté, la semaine dernière, une loi favorisant le renforcement de sa présence militaire en Libye. Les autorités italiennes  ont annoncé le même jour qu’elles avaient enregistré une réduction du nombre de migrants passés en Europe grâce à la politique d’interception en mer.

Rien que dans la journée du 17 janvier 2018, 123 personnes ont été interceptées par les garde-côtes libyens pilotés par la nation de l’ex sanguinaire Mussolini. En somme, le nombre d’interception en 2018 est chiffré à plus de 1500, et plus de 200 personnes sont mortes depuis le début de l’année.

En ce qui concerne les rapatriements organisés par l’Organisation Internationale des Migration (OIM) et l’Union Européenne, plus de 1900 migrants subsahariens sont renvoyés de la Libye comme des candidats au retour volontaire.

Par ailleurs, les traitements inhumains infligés aux migrants dans les camps de rétentions sont dénoncés par un nombre important d’ONG qui accusent l’Union Européenne d’être complice de violations graves des droits de l’homme à cause de ses dons matériels financiers et techniques à certaines milices libyens pour traquer les subsahariens.

De son côté, le Directeur Général de l’OIM William Lassy Swing tente de redorer l’image de son institution en feignant son désaccord rapport à la radicalité dans de la politique migratoire optée par plusieurs pays membres de l’Union Européenne.

De toute façon, il s’adresse à quelques ONG pouvant le critiquer, sinon les dirigeants africains ont déjà cautionné toutes les actions, qu’elles soient déjà faites, en cours ou à venir.

Issa Santara

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. Tous les pays du monde ont mis en place des ambassades et des consulats..
    Ces institutions délivrent des visas et des autorisations d’entrée dans un pays ..
    Cette autorisation veut dire qu’il y a des lois , et des coutumes qu’il faut respecter
    Mais certains décident qu’ils vont s’installer dans un autre pays en s’asseyant sur les règlements ils disent en violant les lois qu’ils méprisent le pays d’accueil et ses habitants …
    Un jour au Mali et ailleurs l’état exigera le respect des lois ..Ces lois qui sont le garant de l’égalité entre tous les citoyens et le respect de la loi ..
    Alors on parlera moins de corruption et d’arrestations arbitraires

  2. Voici une raison de plus, pour que chaque groupe ethnique prenne son indépendance. Les États multiethniques ont échoué sur toute la ligne car certaines communauté ethniques ont historiquement été des lâches et des traîtres, tandis que d’autres ont toujours gardé leur sens de la fierté, de la dignité, de la solidarité et de la prospérité acquise par le travail. Il y a des ethnies africaines qui n’ont jamais aimé le travail et qui s’associent avec le diable pour trahir les siens afin d’obténir quelques avantages de la part de l’ennemi commun. C’est ainsi qu’il y eut la vente des frères et soeurs noirs comme esclaves. C’est ainsi qu’il y eut la colonisation de tous les peuples africains grace à la traîtrerie de certaines communautés ethniques qui, au lieu de s’associer à la lutte anti-coloniale, ont préféré trahir leurs frères de soeurs noirs, et ils pensaient que leur propre tour n’arriverait jamais chez le coiffeur blanc. Mais c’était mal connaître la mentalité des blancs. Aujourd’hui, c’est la même bêtise qui se poursuit avec des pays entiers pris en ottage par des minaurités ethniques historiauement pareusseuses traîtres et dépourvues de tout sens de fierté ni de dignité. Les autres ethnies qui passent leur temps à travailler comme des esclaves ne voient pas le fruit de leur travail à cause des ethnies parasites et traîtres !
    La solution sera la séparation entre bosseurs et parasites. Les ethnies traîtres et parasites vont créver de faim et de soif dans leur pays ethnique, tandis que les ethnie bosseuses et solidaires vont créer un nouvel eldorado envié par le monde entier. Cette solution peut paraître destructive à première vue, mais réfléchissez comment la médécine moderne traitre le cancer. C’est par la détection rapide des tissus cancereux, puis la séparation par chirurgie. Comparaison n’est pad toujours raison, mais la solution des problèmes africains passe par la méthode du chirurgien !

Comments are closed.